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Selon l’Association canadienne de l’immobilier, on compte sensiblement autant de marchés locaux où les ventes sont à la hausse que de marchés locaux où les ventes sont à la baisse.
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) indique dans son plus récent bilan que les ventes résidentielles nationales sont en légère baisse en août 2022, soit une diminution de 1% d’un mois à l’autre.
«Ce sixième mois consécutif de ralentissement de l’activité immobilière était cependant moins marqué que les cinq autres, car les effets négatifs des hausses de taux d’intérêt sur les ventes nationales continuent de s’estomper», peut-on lire dans le rapport mensuel de l’ACI.
Si l’on compare la situation à l’an dernier, il s’agit d’une diminution de 24,7$ des ventes mensuelles réelles au Canada.
Selon l’Association canadienne de l’immobilier, on compte sensiblement autant de marchés locaux où les ventes sont à la hausse que de marchés locaux où les ventes sont à la baisse.
«La plus forte croissance a été observée dans la région du Grand Toronto et dans d’autres régions ontariennes, mais le tout a été contrebalancé par des reculs dans le Grand Vancouver, à Calgary, à Edmonton, à Winnipeg et à Halifax-Dartmouth», explique Jill Oudil, présidente de l’ACI.
Dans son rapport mensuel, l’ACI indique également que le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 5,4 % d’un mois à l’autre et que l’Indice des prix des propriétés a légèrement reculé de 1,6 % pour cette même période.
L’ACI estime que la constance des ventes, conjuguée à la stabilisation de l’offre et de la demande sur de nombreux marchés, annonce peut-être la fin de l’essentiel des ajustements importants observés cette année sur les marchés de l’habitation du pays.
« Cela dit, certains acheteurs décideront peut-être d’attendre des signes plus clairs de stabilisation, autant du côté des coûts d’emprunt que du côté des prix. Comme le marché et la situation évoluent rapidement, l’idéal demeure de consulter un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI pour mieux s’y retrouver », ajoute Jill Oudil.
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«Certains propriétaires-vendeurs semblent préférer conserver leur propriété jusqu’à ce que les acheteurs reviennent en plus grand nombre. La baisse des nouvelles inscriptions a été généralisée, affectant quelque 80 % des marchés locaux, dont tous les grands marchés sauf Montréal, où les nouvelles inscriptions n’ont presque pas bougé de juillet à août», précise-t-elle.
Le prix moyen réel des propriétés vendues au pays en août 2022 était de 637 673 $, soit une baisse de 3,9 % comparativement au même mois l’an dernier.
Au Québec, les prix ont quelque peu diminué depuis deux mois.
Le prix moyen national est fortement influencé par les ventes dans le Grand Vancouver et la RGT, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse d’environ 114 800 $.