Début du contenu principal.
Nijjar a été tué dans le stationnement du temple dans son camion après une prière du soir le 18 juin dernier. Il avait déjà dit à ses amis et à sa famille qu'il craignait pour sa vie.
Un ami de longue date de Hardeep Singh Nijjar a déclaré que le militant sikh avait trouvé un dispositif de localisation sous sa voiture avant d'être tué devant un temple sikh en sol canadien.
Cet article est une traduction du contenu de CTV News.
«Quelques semaines avant sa mort, il était venu chez lui pour dire qu'il y avait un dispositif de localisation sur le passage de roue inférieur de son véhicule», a mentionné Moninder Singh, porte-parole du conseil sikh de la Colombie-Britannique.
Nijjar a été tué dans le stationnement du temple dans son camion après une prière du soir le 18 juin dernier. Il avait déjà dit à ses amis et à sa famille qu'il craignait pour sa vie.
C’est l’une des raisons pour lesquelles Moninder Singh qualifie la mort de Nijjar non pas de «choquante», mais comme étant toujours difficile à gérer.
Nijjar était un partisan et un activiste du Khalistan, un mouvement séparatiste sikh qui réclame une patrie indépendante séparée de l'Inde.
Une équipe d'enquête sur les homicides a repris l'affaire, mais a partagé peu de détails sur les suspects.
Mardi, Singh a révélé les détails d'une vidéo de sécurité capturée depuis le gurdwara – le temple sikh - montrant la voiture des suspects. Ces détails n'ont pas encore été partagés publiquement par la police.
«On l'a suivi à travers le stationnement, coupé devant la sortie arrière d'où il allait sortir, ralenti et conduit presque jusqu'à l'arrêt où les tireurs sont apparus pour faire feu. C'était très bien coordonné», a affirmé Singh.
Les enquêteurs ont indiqué à CTV News qu’elle était au courant des détails partagés, mais ont refusé d’émettre tout commentaire.
Cette mort ciblée a suscité l'indignation au sein de la communauté sikhe, qui a été témoin de manifestations contre le gouvernement indien.
La semaine dernière, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé à la Chambre des communes qu'il avait pris connaissance des allégations crédibles selon lesquelles le gouvernement indien était impliqué dans la mort de Nijjar.
Mardi, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) du Canada, Jagmeet Singh, a dit qu'il avait également été informé des allégations.
«Il existe des renseignements clairs dont dispose le Canada, qui exposent le cas suivant selon lequel un citoyen canadien a été tué sur le sol canadien et qu'un gouvernement étranger était impliqué. Ces renseignements sont, je pense, très crédibles», a relaté Singh aux journalistes.
L'Inde a nié toutes les allégations.