Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Économie

Le long week-end de la fête du Travail devrait voir une hausse des prix de l'essence

Les Canadiens qui envisagent de prendre la route pendant le dernier long week-end de l'été peuvent s'attendre à payer leur essence plus cher.

Canadians planning to hit the road for the last long weekend of summer can expect to pay more for gasoline than they did last Labour Day. Taps are photographed at a gas station in Frankfurt, Germany, on Oct. 5, 2022. THE CANADIAN PRESS/AP-Michael Probst
Canadians planning to hit the road for the last long weekend of summer can expect to pay more for gasoline than they did last Labour Day. Taps are photographed at a gas station in Frankfurt, Germany, on Oct. 5, 2022. THE CANADIAN PRESS/AP-Michael Probst

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

Alors que le cours du pétrole brut a atteint vendredi son plus haut niveau en douze mois, les Canadiens qui envisagent de prendre la route pour le dernier long week-end de l'été peuvent s'attendre à payer leur essence plus cher que lors de la fête du Travail de l'an dernier.

Le prix moyen national de l'essence vendredi était de 1,67 $ le litre, selon le site web de suivi des prix du carburant GasBuddy.com. En comparaison, il se situait à 1,37 $ le litre au 1er septembre 2022.

Les prix de l'essence ont commencé à augmenter en juillet et août de cette année, en partie à cause des réductions de la production de pétrole brut par l'Arabie saoudite et la Russie. Ils ont poursuivi leur hausse cette semaine, en raison de la diminution des stocks de brut aux États-Unis ainsi que des projections selon lesquelles l'Arabie saoudite prolongerait ses réductions d'approvisionnement jusqu'en octobre.

Le prix de référence du brut West Texas Intermediate (WTI) a atteint vendredi un sommet sur 12 mois, s'établissant au-dessus de 85 $ US le baril. Cela se compare à environ 75 $ US le baril au début septembre 2022.

L'analyste en énergie Vijay Muralidharan, directeur général de R Cube Consulting, a souligné que la demande stimulée au cours des mois d'été a été forte et que les raffineries nord-américaines étaient confrontées à un resserrement de leur situation d'approvisionnement.

Il estime néanmoins que les consommateurs trouveront probablement un certain soulagement à la pompe cet automne et cet hiver, à mesure que l'impact des hausses de taux d'intérêt décidées par les banquiers centraux se fera de plus en plus sentir et que les économies mondiales commenceront à se calmer, ce qui réduira la demande de brut.

«Je pense qu'il y aura un ralentissement économique à court terme, a prédit M. Muralidharan. Au début de l'année prochaine, je pense que nous verrons une certaine marge de manœuvre, un recul de la demande. Cela va arriver, c'est inévitable.»

Cependant, M. Muralidharan a ajouté qu'en attendant, les stocks des raffineries sont si serrés que toute panne ou problème inattendu pourrait entraîner une hausse des prix.

«Même s'il s'agit d'une raffinerie de 100 000 ou 200 000 barils, toute perturbation entraînera une flambée des prix», a-t-il affirmé.

Selon GasBuddy.com, l'essence la plus chère cette semaine se trouve en Colombie-Britannique et à Terre-Neuve, tandis que les conducteurs de l'Alberta bénéficient des prix du carburant les moins élevés.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne