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La police d'Ottawa a été souvent critiquée pour ne pas avoir expulsé rapidement les manifestants ou fait appliquer simplement les règlements municipaux
Le chef de la police par intérim d'Ottawa, Steve Bell, promet de rétablir la confiance de la communauté dans son corps policier municipal, après la fin d'une manifestation qui a rempli les rues de la capitale fédérale de bruits de klaxons, de vapeurs de diesel et de barrages aux coins des rues.
Des foules de manifestants se sont installées avec de gros camions et d'autres véhicules, fin janvier, pour protester contre le gouvernement libéral fédéral, l'obligation vaccinale et les restrictions sanitaires liées à la COVID-19.
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La police d'Ottawa a été souvent critiquée pour ne pas avoir expulsé rapidement les manifestants ou fait appliquer simplement les règlements municipaux. Plusieurs reprochaient au fond à la police municipale d'avoir laissé s'installer l'anarchie dans les rues du centre-ville d'Ottawa.
Au milieu de la tourmente, le chef de la Police d'Ottawa, Peter Sloly, a démissionné, le président du comité de surveillance de la police a été démis de ses fonctions et plusieurs autres membres de cette Commission de services policiers ont claqué la porte par solidarité.
Le chef Bell soutient que le Service de police d'Ottawa prévoit de poursuivre les enquêtes internes sur la conduite inappropriée de certains agents pendant les manifestations illégales et qu'il mettra sur pied un comité d'examen du recours à la force par les policiers.
M. Bell estime qu'il est tout naturel que des questions aient été soulevées sur l'orientation du service de police pendant ces événements. Il promet que le corps policier se concentre maintenant sur «les changements de culture et les changements systémiques» au sein du service.