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Au moins 35 personnes ont été tuées et 134 autres blessées lors d'une frappe aérienne russe contre une base militaire d'entraînement dans l'ouest de l'Ukraine, située près de la frontière avec la Pologne.
L'OTAN répondra «avec toute sa force» à toute attaque sur son territoire, même si celle-ci est accidentelle, a prévenu dimanche le conseiller national pour la sécurité des États-Unis, Jake Sullivan.
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À l'émission «Face the Nation», il a affirmé que le président Joe Biden «a été clair sur le fait que les États-Unis travailleront avec ses alliés pour défendre chaque pouce du territoire de l'OTAN, et ça veut dire chaque pouce».
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Cette déclaration survient après qu'une frappe russe a fait 35 morts et 134 blessés sur une base militaire d'entraînement ukrainienne, située à seulement 35 kilomètres de la frontière polonaise, selon les autorités locales citées par la chaîne américaine ABC news.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que c’était un « jour noir » après que la Russie a bombardé cette base.
Le gouverneur de la région de Lviv, Maksym Kozytskyi, a déclaré que les forces russes ont tiré plus de 30 missiles de croisière sur le champ de tir de la base militaire de Yavoriv, située à 30 kilomètres au nord-ouest de la ville de Lviv.
Un diplomate russe de haut rang a averti que Moscou considérait les envois étrangers de matériel militaire en Ukraine comme des «cibles légitimes».
Des soldats ukrainiens se mettent à l'abri des tirs d'artillerie entrants à Irpin, dans la périphérie de Kiev, en Ukraine, le dimanche 13 mars 2022. (AP Photo/Felipe Dana)
Les États-Unis et l'OTAN envoient régulièrement des instructeurs au champ de tir, aussi connu sous le nom de Centre international de maintien de la paix et de sécurité, pour former le personnel militaire ukrainien. L'installation a également accueilli des exercices internationaux de l'OTAN.
Des soldats russes ont également tiré sur l'aéroport d'Ivano-Frankivsk, une ville de l'ouest de l'Ukraine située à 250 kilomètres de la frontière ukrainienne avec la Slovaquie et la Hongrie.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme estime qu'un total de 596 civils ont été tués en Ukraine depuis le début de la guerre, dont 43 enfants. Des représentants ont précisé que le nombre réel est sans doute plus élevé, comme l'information prend du temps à arriver et certains rapports doivent d'abord être vérifiés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué qu’il poursuivrait les négociations avec la Russie et attendait une rencontre avec Vladimir Poutine.
M. Zelensky a appelé à plusieurs reprises à une rencontre avec M. Poutine. Mais, jusqu’à présent, ses demandes sont restées sans réponse de la part du Kremlin. Le président ukrainien a expliqué dimanche lors de son discours nocturne à la nation que sa délégation avait la « tâche claire » de tout faire pour assurer une rencontre entre les deux présidents.
M. Zelensky a rappelé que des pourparlers avaient lieu quotidiennement par vidéoconférence entre les deux pays. Ils sont nécessaires pour établir un cessez-le-feu et davantage de couloirs humanitaires, a-t-il précisé. Ces couloirs auraient sauvé plus de 130 000 personnes en six jours.
La Croix-Rouge craint un «scénario du pire» pour les centaines de milliers de civils dans la ville assiégée de Marioupol, à moins que les parties s'entendent pour assurer leur sécurité et leur accès à l'aide humanitaire.
Le président du Comité international de la Croix-Rouge, Peter Maurer, a déploré dimanche que les résidants ont déjà «enduré une semaine de cauchemar».
L'organisme dit que les habitants de la ville «font face à une pénurie extrême ou totale de ressources comme de la nourriture, de l'Eau et des médicaments».
Un bâtiment détruit après un bombardement à Irpin, à la périphérie de Kiev, en Ukraine, le dimanche 13 mars 2022. (AP Photo/Felipe Dana)
«Des cadavres de civils et de combattants restent pris sous les débris ou demeurent là où elles sont tombées. Des blessures graves et des conditions chroniques débilitantes ne peuvent pas être traitées. La souffrance humaine est simplement immense», a commenté le Comité.
La Croix-Rouge a appelé les parties à s'entendre sur les modalités d'un cessez-le-feu, sur des couloirs sécuritaires et à s'assurer que l'entente est respectée, se proposant comme médiatrice dans les négociations.
«Nous avons déjà évacué presque 125 000 personnes vers le territoire sécuritaire via des corridors humanitaires», a affirmé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans une vidéo diffusée dimanche.
«La plus grande tâche d'aujourd'hui est Marioupol, a-t-il ajouté, notre convoi d'aide humanitaire est à deux heures de Marioupol, avec seulement 80 kilomètres restants.»
«Nous faisons tout pour contrecarrer les occupants, qui empêchent même les prêtres orthodoxes qui accompagnent cette aide, de la nourriture, de l'eau et des médicaments. Il y a 100 tonnes des choses les plus essentielles que l'Ukraine envoie à ses citoyens», a déclaré M. Zelensky.
L'UNICEF, l'Organisation mondiale pour la santé et le Fonds des Nations unies pour la population ont appelé les militaires à épargner les hôpitaux, alors que «des attaques horribles tuent et causent de sérieuses blessures aux patients et travailleurs de la santé, détruisent des infrastructures vitales et empêchent des milliers de personnes d'accéder à des soins de santé malgré des besoins catastrophiques».
«Attaquer les plus vulnérables ― des bébés, des enfants, des femmes enceintes, ceux qui souffrent déjà de troubles et maladies et les travailleurs de la santé qui risquent leurs vies pour sauver des vies ― est un acte de cruauté inconcevable», ont-ils dit.
Ce sont 24 établissements et 5 ambulances qui ont déjà été endommagés ou détruits, selon les agences. De plus, 4300 enfants sont nés depuis le début de la guerre et 80 000 Ukrainiennes devraient donner naissance dans les trois prochains mois, avec des réserves de fournitures médicales dangereusement basses.