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La Société de Transports de Montréal (STM) a confirmé jeudi que 230 postes seront abolis dans le cadre de ses réductions de dépenses. On indique toutefois que le niveau d’offre de service «ne sera pas impacté».
La Société de Transports de Montréal (STM) a confirmé jeudi que 230 postes seront abolis dans le cadre de ses réductions de dépenses. On indique toutefois que le niveau d’offre de service «ne sera pas impacté».
Les postes supprimés permettront à la STM d'économiser «36 M$ sur le 46 M$ du risque à pourvoir qui demeurait à son budget d’exploitation 2024.» Ce resserrement budgétaire représente environ 5% de la masse salariale de la STM.
Trois mesures aideront la STM à dégager les 36 M$. L'abolition des 230 postes représente à elle seule 25 M$.
Une diminution de 9 M$ du budget de biens et services ainsi qu'un «ajustement de 2 M$ au budget d’exploitation spéciale de certains projets» ont été mis en place.
Rappelons que la STM avait déjà économisé 50 M$ dans son budget de 2024 en révisant sa structure organisationnelle et en optimisant l’offre de service, notamment.
«Si nous les prenons, ce n’est pas de gaieté de cœur, mais bien pour nous permettre de maintenir notre offre de service et continuer d’être présents pour notre clientèle, là où elle en a besoin. Dans un contexte financier de plus en plus complexe, nous sommes plus que jamais dédiés à notre mission de service essentiel pour l’ensemble de la communauté, en plus d’être un acteur clé dans la lutte aux changements climatiques», a expliqué Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM.
Mme Léonard ajoute que la STM ne peut pas faire cavalier seul sur l'enjeu du financement du transport collectif. «Il faut pouvoir compter sur des sources de revenus pérennes et prévisibles, ce qui nous permettra de mieux planifier l’offre de service et nos besoins pour moderniser notre réseau», mentionne la DG.