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Il y a une amélioration de la situation, mais il y a un mais. Pour Marie Houzeau, de GRIS Montréal, «les ambiances dans les écoles ne sont plus les mêmes, mais toujours autant de jeunes souffrent.»
Le 17 mai est la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie. Malgré les avancées des dernières décennies, les communautés LGBTQ+ font toujours face à diverses formes de violence, à l'international mais aussi au Canada.
Trois organismes oeuvrant pour aider l'inclusion des personnes LGBTQ+ se sont regroupés avec Noovo Info pour discuter de la situation actuelle et des inquiétudes qui habitent encore les personnes de la diversité de genre et d'orientation sexuelle.
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«Dans des rapports internationaux, ce qui ressort, c’est qu’il y a une avancée générale des droits, à petits pas, mais on aimerait que ça aille beaucoup plus vite», a commenté Laurent Breault, directeur général de la Fondation Émergence.
Selon ce qu’il a décrit à Noovo Info, «plus on s’affirme, plus on sort du placard, plus l’homophobie latente se manifeste» — on a alors droit à «un effet de ressac, donc une montée de la violence.»
Les faits
Il y a une amélioration de la situation, mais il y a un mais. Pour Marie Houzeau, de GRIS Montréal, «les ambiances dans les écoles ne sont plus les mêmes, mais toujours autant de jeunes souffrent.»
«Il y a toujours autant d’insultes […] et autant de milieux qui ne sont pas adaptés», dit-elle.
Des organismes comme Interligne reçoivent des milliers d’appels de recours à leurs services annuellement. «On ne travaille pas pour rien, mais il y a encore énormément de détresse», constate», le DG Pascal Vaillancourt.
Que pouvez-vous faire de votre côté pour combattre l’homophobie et la transphobie? Écoutez le message de ces organismes dans la vidéo.