Début du contenu principal.
La ministre de la Famille, Suzanne Roy, a affirmé que cette mesure montre que «l’accessibilité à des services de garde adaptés est une priorité» pour le gouvernement et permettra d’aider les parents-étudiants dans leurs efforts de conciliation famille-tra
Le gouvernement du Québec a annoncé vendredi un investissement de près de 2 millions de dollars sur deux ans pour réaliser neuf projets-pilotes de haltes-garderies en milieu d’enseignement.
La ministre de la Famille, Suzanne Roy, a affirmé que cette mesure montre que «l’accessibilité à des services de garde adaptés est une priorité» pour le gouvernement et permettra d’aider les parents-étudiants dans leurs efforts de conciliation famille-travail-études.
À lire également:
«Ces projets-pilotes de haltes-garderies en milieu d'enseignement contribueront à répondre aux besoins des parents-étudiants, notamment en matière de garde atypique. Les parents-étudiants pourront se consacrer à leurs études l'esprit tranquille pendant que leurs tout-petits seront entre bonnes mains», a affirmé la ministre Roy par voie de communiqué.
Les neufs projets-pilotes retenus se dérouleront à l’Université de Montréal, à l’Université du Québec à Montréal, à l’Université Laval, à l’Université Concordia, au campus de L’Assomption de l’Université du Québec à Trois-Rivières et à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Le campus de Val-d’Or du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, le Cégep de Sept-Îles ainsi que le Cégep de Victoriaville hébergeront aussi des haltes-garderies.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, s’est dite fière de «constater que le réseau collégial et universitaire s'engage dans cette voie prometteuse de façon à offrir des milieux plus inclusifs pour les familles des étudiantes et étudiants».
Le gouvernement mentionne que les services des haltes-garderies seront offerts pour une durée limitée et seront disponibles spontanément ou sur appel afin d’aider les parents en cas d’urgence.
En avril 2022, le gouvernement du Québec confirmait l’adoption du projet de loi 1 afin de modifier la Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance «pour permettre la garde occasionnelle et exclusive des enfants des élèves ou des étudiants qui fréquentent un établissement d'enseignement pendant la poursuite de leurs études», indique-t-on par communiqué.