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Le gouvernement canadien et le plus important syndicat de la fonction publique fédérale préviennent tous les deux qu'il y aura des interruptions de service probables.
Le gouvernement canadien et le plus important syndicat de la fonction publique fédérale préviennent tous les deux qu'il y aura des interruptions de service probables, alors que près du tiers de tous les employés fédéraux étaient en grève pour une deuxième journée consécutive, jeudi.
Le débrayage des membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) pourrait entraîner un arrêt complet de la «saison des impôts», des retards aux frontières et des pauses dans les nouvelles demandes d'assurance-emploi, d'immigration et de passeport.
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Les employés du gouvernement fédéral ont déclenché une grève légale illimitée à minuit une mercredi, et installant des lignes de piquetage devant plus de 250 bureaux à travers tout le pays, ce qui constitue l'une des plus importantes grèves de l'histoire du Canada.
La présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier, a indiqué jeudi midi que les négociateurs du gouvernement étaient de retour à la table jeudi afin de conclure "un accord équitable pour les employés et raisonnable pour les contribuables, le plus rapidement possible".
Ces négociations impliquent quelque 155 000 fonctionnaires fédéraux, dont 35 000 employés de l'Agence du revenu du Canada (ARC), mais aussi environ 46 000 travailleurs dits «essentiels» qui ne font pas la grève.
Le Conseil du Trésor affirme que la majorité des travailleurs fédéraux à temps plein dans quatre unités de négociation, qui représentent 120 000 employés, gagnent entre 50 000 $ et 75 000 $, alors qu'environ 3 % gagnent moins de 50 000 $.