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Selon les signataires, l'Iran aurait dû être disqualifié d'office à cause de son oppression systémique contre les femmes et de sa répression violente contre les défenseurs des droits de la personne.
La vice-première ministre Chrystia Freeland, la ministre fédérale des Affaires étrangères, Mélanie Joly et l'ancienne première ministre du Canada, Kim Campbell, figurent parmi les signataires d'une lettre condamnant l'oppression des femmes en Iran.
La lettre publiée dans l'édition dominicale du New York Times condamne aussi la violente répression qui s'abat contre le mouvement de protestation qui s'est étendu dans tout le pays. Les signataires demandent que l'Iran perde son siège à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies.
L'écrivaine canadienne Nazanin Afshin-Jam a elle aussi signé la lettre.
Le mandat de quatre ans de l'Iran au sein de la commission s'est amorcé plus tôt cette année.
Selon les signataires, l'Iran aurait dû être disqualifié d'office à cause de son oppression systémique contre les femmes et de sa répression violente contre les défenseurs des droits de la personne.
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La mort de Mahsa Amini, une femme de 22 ans morte alors qu'elle était détenue parce qu'elle n'aurait pas bien couvert ses cheveux, a provoqué un mouvement de contestation en Iran qui s'est amorcé il y a six semaines.
Chaque jour que l'Iran demeure au sein de la commission, celle-ci perd de sa crédibilité, soutiennent les signataires.
Les autres États membres de la commission ont le devoir «de défendre le mandat et les valeurs qu'elle prétend défendre», ajoutent-elles.
Le Canada n'est pas membre de cette commission, contrairement aux États-Unis, à l'Australie et à l'Allemagne.
D'autres personnalités importantes ont aussi signé la lettre, dont la militante pakistanaise Malala Yousafzai, l'ancienne secrétaire d'État américaine Hilary Clinton, les anciennes Premières Dames Michelle Obama et Laura Bush, ainsi que la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.