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Dans ce «scénario de risque» — qui ne constitue pas une prévision, précise le DPB —, la croissance annuelle du PIB réel ne serait que de 0,3 % en 2023 et de 1,3 % en 2024.
Le directeur parlementaire du budget indique dans un «scénario de risque» que l'économie canadienne pourrait se contracter légèrement en 2023 si les banques centrales augmentaient les taux d'intérêt plus que ce que l'on prévoyait jusqu'ici.
Le directeur parlementaire du budget (DPB) a publié jeudi un rapport qui évalue ce qui se passerait si la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine augmentaient les taux d'intérêt d'un point de pourcentage de plus que prévu dans les Perspectives économiques et financières d’octobre du DPB.
Dans ce «scénario de risque» — qui ne constitue pas une prévision, précise le DPB —, la croissance annuelle du PIB réel ne serait que de 0,3 % en 2023 et de 1,3 % en 2024. Il s'agirait alors d'une baisse de 1,5 et 1,0 point de pourcentage respectivement par rapport aux perspectives d’octobre.
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Le DPB affirme que le taux de chômage atteindrait 6,2 % au début de 2024, soit un demi-point de pourcentage de plus que prévu dans le scénario de référence d'octobre.
Une activité économique plus faible et des taux d'intérêt plus élevés signifieraient également que le déficit fédéral atteindrait 42,9 milliards $ au cours de l'exercice 2023-2024 et 36,5 milliards $ en 2024-2025.
Le directeur parlementaire du budget précise que cette analyse ne représente qu'un des nombreux scénarios possibles qui pourraient se dérouler dans l'économie canadienne.
Le rapport du DPB vise à aider les parlementaires «à évaluer les possibles répercussions économiques et financières d’un resserrement excessif de la politique monétaire par les banques centrales».
«J’insiste sur le fait qu’il ne constitue pas une prévision – il ne montre qu’une des issues possibles à la situation», indique Yves Giroux dans un communiqué.
«Les décideurs et les institutions internationales ont exprimé leurs inquiétudes quant à un resserrement excessif de la politique monétaire et le rapport d’aujourd’hui en évalue certaines conséquences économiques et budgétaires potentielles.»