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La sous-secrétaire du gouvernement fédéral chargée de la protection civile a déclaré vendredi que le Cabinet s'était vu présenter un menu d'options en constante expansion face aux manifestations croissantes qui bloquaient les rues d'Ottawa et des passages frontaliers l'hiver dernier.
Jacqueline Bogden témoigne vendredi devant la Commission sur l'état d'urgence, qui examine les événements et les avis divers qui ont amené le gouvernement libéral à invoquer la Loi sur les mesures d'urgence en février dernier.
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Mme Bogden, qui est sous-secrétaire du Cabinet en matière de protection civile au Bureau du Conseil privé, a indiqué vendredi qu'une fois qu'il est devenu clair que les manifestants n'avaient pas l'intention de quitter le centre-ville d'Ottawa, plusieurs ministres se sont réunis pour examiner ce que le gouvernement fédéral pourrait offrir comme outils pour mettre fin aux blocages.
Elle a expliqué qu'au fil du temps, et à mesure que les perturbations s'aggravaient, des sous-ministres dans tout le pays ont été chargés de réfléchir à différentes options, dans les champs de compétence fédérale, pour mettre un terme aux manifestations.
Janice Charette, greffière du Conseil privé, et son adjointe Nathalie Drouin doivent aussi témoigner plus tard vendredi. Mme Charette, la plus haute fonctionnaire du Canada, a pour mandat de conseiller le premier ministre de façon non partisane.
Le gouvernement fédéral a invoqué la Loi sur les mesures d'urgence le 14 février, près de trois semaines après le début des manifestations du «convoi de la liberté» qui avaient envahi le centre-ville d'Ottawa et bloqué des passages frontaliers.
Des responsables de la sécurité et des ministres fédéraux, dont le premier ministre Justin Trudeau, devraient témoigner la semaine prochaine aux audiences de la commission, présidée par le juge Paul Rouleau.