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À l'aube du premier match de la saison 2022-2023 du Canadien de Montréal, le gardien-vedette fait le point sur sa carrière.
Carey Price ne s’est pas encore résolu à prendre officiellement sa retraite, mais à moins qu’un miracle médical ne le ramène dans son demi-cercle, il semble de plus en plus impossible qu’il soit en mesure de reprendre sa carrière, a-t-il confié au journaliste de The Athletic Arpon Basu en entrevue mardi.
«Oui, j’ai toujours le désir de jouer, a reconnu le gardien étoile du Canadien de Montréal. Je vais au camp d’entraînement, dès le début du camp, et je vois tous les jeunes qui se préparent. C’est comme si une partie de moi était encore… Je veux encore gagner, tu sais? Il y a donc un peu un sentiment d’inachevé, mais je me demande aussi quels dommages je pourrais causer à mon genou si je ne me faisais pas opérer et que j’essayais de rejouer.»
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Price indique dans l’entretien qu’il pourrait avoir recours à une opération appelée autogreffe osthéochondrale. Cette intervention chirurgicale intrusive consiste selon le portier à «prélever un bouchon osseux et cartilagineux dans une zone moins usée de mon genou, puis de le placer dans la zone endommagée».
Le taux de réussite à long terme de cette opération pour une personne n’ayant jamais été opérée au genou est de 72 % selon une étude citée par The Athletic. Pour un patient comme Price, qui a déjà été opéré, le taux de réussite est encore plus bas. Et c’est sans compter que celui-ci exerce la profession de gardien de but.
«Ce serait optimiste, et c’est juste pour une intervention chirurgicale qui doit aider les gens à juste vaquer à leurs occupations, pour que l’opération soit réussie, a souligné Price. Je vois ça plutôt du côté pessimiste, comme, "et si ça ne marche pas et que j’ai eu cette opération et que maintenant je ne peux plus monter et descendre une colline ou m’agenouiller pour jouer avec mes enfants ?"»
Pour Price, qui dit ne pas être en mesure de monter des escaliers sans ressentir de douleur, la priorité n’est donc pas de jouer au hockey à nouveau, même si ce n’est pas l’envie qui lui manque.
«Je veux être capable d’aller sur la glace avec Links (Lincoln, son fils, NDLR) un jour, tu sais? Ou jouer au soccer avec mes enfants, ou aller chasser le wapiti avec ma famille. Ce sont des choses que je veux pouvoir faire quand ma carrière sera officiellement finie.»
Pour lire le l’article de The Athletic en entier, cliquez ici.