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Le maire de Québec ne perd pas espoir que CDPQ Infra puisse mener à bien le projet de transport structurant dans sa région, même si le contracteur public vient de décider de se retirer du projet de prolongement du REM à Longueuil.
Bruno Marchand ne perd pas espoir que CDPQ Infra puisse mener à bien le projet de transport structurant dans la grande région de Québec, même si l'entrepreneur d’infrastructures publiques vient de décider de se retirer du projet de prolongement du REM à Longueuil.
Contrairement à son homologue de Lévis, Gilles Lehouillier, le maire de Québec ne voit «rien d’inquiétant» à cet important développement en transport collectif dans le Grand Montréal, qui tend à démontrer les limites de CDPQ Infra. «C’est une question de priorisation […] pour Québec, ça ne change rien», a déclaré M. Marchand dans un long point de presse jeudi.
En 2023, le gouvernement Legault a retiré les dossiers de 3e lien et de tramway des mains de la Ville de Québec pour mandater CDPQ Infra d’évaluer la mobilité dans la région de Québec et d’identifier un projet de transport structurant permettant d’améliorer le transport en commun», incluant la circulation entre Lévis sur la rive sud et la Capitale nationale. L’échéancier de ce mandat est de six mois; le maire Lehouillier trouve qu’on «a perdu tellement de temps, des coûts aussi» dans ce dossier.
Le maire Marchand, lui, refuse de baisser les bras.
«C’est un choix du gouvernement» d’assigner le projet de transport structurant à CDPQ Infra, à qui M. Marchand donne «le bénéfice du doute». Le maire travaillera avec Québec et CDPQ Infra au lieu de «rester dans [son] coin et de babouner».
CDPQ Infra tiendra régulièrement au courant la Ville de Québec de l'avancée des travaux par rapport au projet dans le cadre de rencontres de comité stratégique auxquelles participeront les maires Marchand et Lehouillier. Ce dernier préfère un lien autoroutier entre Québec et Lévis. M. Marchand, lui, ne portait pas sa cape de «Capitaine Tramway» jeudi devant les médias, mais entend partager sa préférence pour ce mode de transport collectif.
«Je vais me servir de cette opportunité pour faire la promotion d’un transport structurant pour les 15, 20 prochaines années», a indiqué le maire. «Je veux que la Caisse entende la vision qu’on a.»
Avec de l'information de Mathieu Boivin pour Noovo Info.