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Selon elle, ce qui a le plus évolué, ce sont les lois et la reconnaissance de la violence conjugale au sein de la société.
«Il y a quelques fois de petits pas de recul, mais ça avance», a-t-elle relaté en entrevue avec Noovo Info. «Les formes de violences sont beaucoup plus connues.»
L'intervenante explique qu'avant on parlait beaucoup plus de violence physique quand on abordait le sujet. Aujourd'hui, les choses ont évolué. Elle remarque qu'il y a plus de prise de conscience, mais qu'il y a encore beaucoup de travail à faire.
«Quand il y a de la violence physique, il y a souvent d'autres formes de violences», a-t-elle prévenu, en parlant entre autres de la violence sexuelle sans consentement, la violence verbale et la violence psychologique. «Il y a beaucoup de mythes qu'il faut défaire.»
Depuis qu'elle travaille à la Maison De Connivence, Johanne a réussi à se forger une carapace. Elle a pu aider de nombreuses femmes et souhaite continuer de le faire.
«On entend encore des histoires en 2024 qu'on ne pense pas qui existent encore, mais oui ça existe», a-t-elle dit. «Les femmes ne passent pas leur journée à pleurer, il y a de supers bons moments.»
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.
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Joindre SOS violence conjugale [7 jours sur 7 et 24 heures sur 24] : 1 800 363-9010
Trouver une maison d'aide et d'hébergement dans votre région : Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
En cas de danger immédiat pour vous ou un proche, composer le 911.