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«On s’attend à ce que ça aille de l’avant. On a des idées qui sont déjà bien avancées de notre côté», a-t-il lancé en entrevue, mardi, sur les ondes de Noovo Info. (Les médecins) ont besoin d’un coup de pouce et on va répondre à la demande d’aide.»
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M. Gervais estime d’ailleurs que les pharmaciens sont prêts à recevoir des tâches supplémentaires, à l’instar de leurs collègues en Ontario.
«Je crois que chaque petit geste de plus qu’on peut faire, ça va aider le réseau, mais on ne va pas régler le problème simplement en donnant plus de responsabilités aux pharmaciens. Ça prend des actions collectives qui va impliquer tous les professionnels de la santé et les patients eux-mêmes.»
Le directeur des services pharmaceutiques a expliqué en entrevue que les conditions d’accès aux médicaments sont différentes en Ontario et au Québec, chose qui devrait changer afin d’aider les urgences de la province. Au Québec, pour certaines conditions comme l'infection urinaire, la personne doit déjà avoir eu une ordonnance d'un médecin ou d'une infirmière pour que le pharmacien puisse prescrire de nouveau, mentionne M. Gervais.
«Il faut que ça soit plus simple pour les gens de savoir quand ils peuvent se rendre en pharmacie et ce que le pharmacien peut faire. Si on rend ça plus simple, on croit vraiment que ça va améliorer l’accès, donc c’est vraiment de miser là-dessus», a-t-il ajouté.
Pierre-Marc Gervais admet toutefois qu’ajouter davantage de responsabilités aux pharmaciens se serait pas de tout repos. C’est pourquoi ce dernier demande à la population de les aider en prenant rendez-vous et en appelant son pharmacien avant de se présenter.
À voir dans la vidéo.
Note de la rédaction: La version initiale de cet article expliquait de façon erronée qu'un patient doit donner une prescription au pharmacien pour obtenir de la médication au Québec, sans quoi il ne peut rien faire. Ceci a été ajusté. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.