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Un accord de coalition rapproche Friedrich Merz de la chancellerie allemande
L'accord doit encore franchir une étape importante avant que le Parlement puisse se réunir pour élire M. Merz.
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Le parti de Friedrich Merz, vainqueur des élections allemandes, a approuvé lundi un accord visant à former un gouvernement de coalition avec un rival de centre-gauche, le rapprochant ainsi de la tête d'une grande puissance européenne confrontée à une économie stagnante, à la politique commerciale de l'administration de Donald Trump et à la guerre en Ukraine.
Les délégués présents à un congrès de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti de centre-droite de Friedrich Merz, ont approuvé l'accord conclu plus tôt ce mois-ci. L'agence de presse allemande dpa a rapporté que le décompte exact des voix n'avait pas été publié lundi.
La coalition potentielle vise à stimuler la croissance économique, à accroître les dépenses de défense, à durcir la politique migratoire et à rattraper le retard pris dans la modernisation du pays le plus peuplé de l'Union européenne.
L'accord doit encore franchir une étape importante avant que le Parlement puisse se réunir pour élire M. Merz. Les partenaires de la coalition envisagée, le parti social-démocrate de centre-gauche du chancelier sortant Olaf Scholz, ont soumis l'accord au vote de plus de 358 000 membres. Les résultats sont attendus mercredi.
Une certaine résistance se manifeste au sein des sociaux-démocrates après la troisième place du parti aux élections allemandes de février, enregistrant son pire résultat d'après-guerre aux élections législatives nationales. L'aile jeunesse du parti s'est prononcée contre l'accord.
La CDU est le parti dominant au sein d'un bloc conservateur bipartite connu sous le nom d'Union. Son parti frère bavarois, l'Union chrétienne-sociale, a déjà approuvé l'accord.
Si les membres sociaux-démocrates approuvent l'accord, la chambre basse du parlement allemand se réunira le 6 mai pour élire Friedrich Merz chancelier. Lors de ce vote, M. Merz devra obtenir la majorité des voix des membres de la chambre pour être élu 10e chancelier de l'Allemagne de l'après-Seconde Guerre mondiale, succédant à Olaf Scholz.
La coalition proposée dispose d'une majorité relativement modeste, avec 328 des 630 sièges du Bundestag.
Le parti de Friedrich Merz, l'Union chrétienne-démocrate, a également annoncé lundi son équipe gouvernementale proposée, qui comprendra le député Johann Wadephul au poste de ministre des Affaires étrangères – un poste que la CDU n'avait plus occupé depuis les années 1960.
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