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Ils craignent en effet une cohabitation difficile, plusieurs écoles se retrouvant dans le quartier, où l’itinérance n’est que très peu apparente. Pour faire valoir leur point, ils ont lancé une pétition, qui a récolté 1500 signatures jusqu’à maintenant.
«On parle de personnes vulnérables. Pour moi, les personnes vulnérables, ça va être les enfants qui sont dans la rue. Est-ce que ça va attirer les pushers aussi? Je ne trouve pas que c’est une bonne idée», s’inquiète un homme rencontré par Noovo Info.
De son côté, Simon Lévesque, qui habite le quartier, demande à la Ville de considérer une autre vocation pour l’immeuble qu’elle compte acheter. «On pense à des familles, on pense à des femmes qui ont des difficultés, justement, dans certains refuges à l’heure actuelle. Ou on pourrait cibler certaines catégories qui pourraient davantage s'intégrer», propose-t-il.
Le responsable du dossier de l’itinérance à Montréal, Robert Beaudry, a indiqué aux citoyens inquiets qu’il les rencontrerait une fois l’église achetée et l’organisme devant y tenir ses activités sélectionné. En attendant, M. Lévesque ne baisse pas les bras.
Lundi soir, M. Lévesque a d’ailleurs assisté à la séance publique du conseil de ville. M. Beaudry a répété que ce n'était pas encore le temps pour les citoyens de s'en mêler.
«Une fois qu'on commencera le travail, justement, de définir la vocation, on pourra échanger ensemble sur quelles seront les conditions gagnantes pour une intégration», a mentionné le conseiller de ville.
À l’issue de la séance, des citoyens ont pu rencontrer la mairesse de Montréal, Valérie Plante, M. Beaudry, ainsi que Benoit Langevin, conseiller dans l'opposition sur l'itinérance. Ils ont qualifié la discussion de positive, bien qu'ils trouvent que la Ville fait preuve d'improvisation dans le dossier.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.