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Les mauvaises conditions météo ont perturbé le transport du personnel électoral dans le Grand Nord québécois.
Un cafouillage dans les bureaux de vote de plusieurs villages du Nunavik a été dénoncé lors de l’élection générale lundi, où bon nombre d’électeurs inuits n’ont pu exercer leur droit de vote.
Dans certains endroits, il n’y avait ni personnel ni bulletin de vote. Des bureaux de scrutins ont aussi été abruptement fermés en milieu d’après-midi.
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Noovo Info s’est entretenu avec une électrice inuk qui n’a pas pu voter à 14h30 lundi, parce que le personnel électoral pliait bagage.
Sur les réseaux sociaux, les messages d’électeurs en colère et déçus sont nombreux. On peut lire par exemple: «je vis dans une région reculée et j’ai l’impression que mon vote m’a été pris».
«Nous avons bien essayé, mais nous n’avons pas pu voter à Umiujaq.»
Élections Canada mentionne que les mauvaises conditions météo ont perturbé le transport du personnel électoral dans le Grand Nord québécois.
«Il faut améliorer le processus pour ne plus que ça arrive», a dit Mandy Gull-Masty, la députée nouvellement élue et ancienne Grande cheffe de la nation Crie. Elle informe qu’elle a déposé une plainte à Élections Canada. Outre l’accès aux bureaux de scrutin, elle soulève que la barrière de la langue est aussi un obstacle pour plusieurs électeurs autochtones.
La course a été particulièrement serrée entre la députée bloquiste sortante, Sylvie Bérubé et la libérale nouvellement élue qui croit avoir perdu des votes en raison de ce cafouillage électoral. Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est la 3e plus grande circonscription au pays et 30% des électeurs sont autochtones. Mme Masty devient aussi la première députée d’origine Crie dans un parti au pouvoir à Ottawa.
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