Début du contenu principal.
Sous le thème «Notre avenir en tête», ce Sommet a réuni plus des centaines d'acteurs souhaitant proposer des engagements afin de lutter contre la crise du logement, qui sévit dans la province.
À lire également:
«C’est assez impressionnant l’intérêt que ça a suscité, parce que ce sont les gens qui sont venus à nous pour participer, mais ça en dit long. Il y a une crise, il faut qu’on utilise les bons mots, a lancé Mme Fournier en entrevue sur les ondes de Noovo Info. Sur les marchés locatifs, avec l’explosion des loyers, les maisons qui ont doublé de valeur en dix ans, ça devient très difficile pour les jeunes de notre génération d’accéder à la propriété.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.
Devant cette urgence d’agir, les grandes villes souhaitent notamment taxer la spéculation immobilière via différents projets-pilotes.
«J’aimerais surtout taxer les gens qui font partie du problème, a souligné Stéphane Boyer. C’est- à-dire les fonds d’investissement ou les individus qui mettent la main sur de grands terrains, qui ne font rien avec pendant des années, qui attendent juste que le prix monte pour faire une passe de cash.»
Le Sommet a fait en sorte que les municipalités ont promis de s’engager ou de proposer des idées innovantes en termes d’habitation.
«On a des administrations très fortes derrière nous, donc on pense que c’est un vent qui tourne dans le monde municipal et on veut que les villes se responsabilisent davantage. Oui Québec, oui Ottawa, mais on peut également jouer un rôle majeur», a affirmé la mairesse de Longueuil.
Les grandes villes du Québec souhaitent mettre en application ces projets-pilotes d’ici un an afin que les villes de plus petite taille puissent s’inspirer de ce modèle le plus rapidement possible, a-t-elle ajouté.
«En habitation, on doit travailler ensemble, parce que ce sont les promoteurs, ce sont les villes, c’est Québec, ce sont les organismes en habitation qui ont tous une partie de la solution. Et pour nous, ça allait un peu de soi de faire un sommet qui réunirait toutes les forces communes», estime pour sa part M. Boyer.