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Jack Duchesne a survécu à un arrêt cardiaque, il y a quelques semaines, lors d'un tournoi de pickeball à Lévis.
«J'ai senti une lourdeur m'envahir [...] Je me suis accroupi pour aller chercher de l'air au sol et là, j'ai perdu la carte», raconte-t-il.
Il doit la vie à deux participants du tournoi, mais aussi au défibrillateur installé sur place.
«Son partenaire a crié fort, on voyait que ça n'allait pas. Quand je suis arrivé sur place, j'ai constaté que la personne était en arrêt cardiaque et qu'il fallait agir tout de suite. J'ai commencé des manœuvres», explique Daniel Guillemette, qui a participé au sauvetage de M. Duchesne.
45 secondes plus tard, d'autres personnes sont venues prêter main-forte, équipées d'un défibrilateur. «Il y a eu une analyse du défibrillateur et il a recommandé un choc», relate M. Guillemette.
Suite à cet incident, le centre de loisir de Lévis est plus sensibilisé que jamais face à la nécessité pour les infrastructures sportives de posséder un défibrilateur.
«Ça n'a aucun sens, il devrait y en avoir. Le gouvernement devrait faire une certaine réglementation à ce niveau là. [... ] Un accident est si vite arrivé», insiste Jean Malboeuf, co-propriétaire de Pickleball Lévis.
M. Duchesne est aujourd'hui plus que reconnaissant de l'aide de tous ceux qui ont assuré sa survie.
«C'est la peur de ne plus vivre, plus que la peur de mourir. Parce que la peur de mourir, c'est pas pareil. J'ai une belle vie, Je veux juste pas que ça arrête. J'ai 57 ans, j'ai des amis, de la famille, j'ai une fille de 27 ans», souligne le miraculé.
Et il est catégorique, en Daniel Guillemette, qu'il ne connaissait pas avant l'incident, il a trouvé «un ami pour la vie». «J'ai comme un sentiment de gratitude profond», témoigne celui qui n'a ressenti aucun signe avant-coureur avant son arrêt cardiaque.
M. Duchesne souhaite justement sensibiliser à l’importance d'installer des défibrillateurs dans les centres sportifs.
«Le message qu'on veut passer, c'est que 2000 $ ou 3 000 $, pour sauver une vie, c'est rien. C'est ce qu'on essaie aussi de dire aux gens, puis au gouvernement aussi», conclut-il.
Avec la collaboration d'Émilie Clavel pour Noovo Info.