Selon le maire de Terrebonne, Mathieu Traversy, cette mesure permettrait au moins aux locataires de découvrir si les locataires augmentent de façon abusive leurs loyers.
«Je pense que ça donne des outils et des moyens pour les locataires de bien négocier leurs baux», soutient-il.
Voyez le reportage d’Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo liée à l’article.
Il est à noter que les baux sont déjà dotés d’un espace du genre, la clause G, qui doit indiquer le loyer payé par le précédent locataire. Cependant, il arrive que cette clause soit ignorée.
La CORPIQ en défaveur
Un registre des loyers ne fait pas l’unanimité. La Corporation des Propriétaires Immobiliers du Québec (CORPIQ) fait partie des opposants à une telle mesure.
«Ce que ça va amener, c’est plus de reprises, plus d’évictions, plus de rénovictions», soutient le directeur des affaires publiques et des relations gouvernementales de la CORPIQ, Marc-André Plante.
«Dans les faits, lorsqu’on s’entend sur le prix d’un loyer, permettre à cette personne de retourner en arrière et d’aller devant le tribunal, à notre avis, ça va contribuer à de mauvaises relations entre les propriétaires et les locataires», poursuit M. Plante.
Pour l’instant, le gouvernement québécois s’oppose à un registre du loyer, prétendant que son implantation coûterait trop cher.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.