Le déneigement des toitures est important puisque l'accumulation de neige sur les toits peut constituer un réel danger. Lorsque le poids de la neige devient trop important, il peut endommager la structure de la maison.
Notons également qu’avec les redoux et les températures très froides d’un hiver typique du Québec, des barrières de glaces peuvent se créer aux rebords des toits. Lorsque ces barrières fondent, elles peuvent venir s’infiltrer dans la maison.
La propriétaire de Toitures E. Lemieux, Mélanie Parent, recommande de déneiger sa toiture lorsqu’il y a entre 2,5 à 3 pieds de neige sur le toit.
Quelques astuces pour déneiger sa toiture
Pour déneiger des toits en angles, Jean-Marc Chayer, directeur des ventes chez Toitures E. Lemieux, explique qu’il ne faut pas déneiger sur le côté, mais bien en descendant et en suivant l’angle du toit avec sa pelle. Cela permet d’éviter d’arracher les bardeaux de la toiture. M. Chayer ajoute qu’il faut laisser une couche de neige d’à peu près un pouce sur le toit.
Les toits plats demandent habituellement un déneigement plus fréquent puisque la neige et la membrane de la toiture reflètent au soleil ce qui fait fondre plus rapidement la neige. «Lorsque ça fond, ça devient plus pesant et ça peut créer des faiblesses dans la structure», explique M. Chayer qui ajoute que le déneigement fréquent prévient l’affaissement du toit.
Si vous sentez des craquements dans la toiture, que des fissures apparaissent, que vous remarquez une légère malformation dans le plafond ou encore des frottements des portes, ce sont des signes que votre toiture commence à s’affaisser.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.
Déneiger soi-même
Si vous ne voulez pas faire affaire avec une compagnie pour déneiger votre toit, soyez prudent et planifiez la tâche. C'est ce qu'a rappelé la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Selon la CNESST, vous risquez de faire une chute ou glisser ou même d'être enseveli sous la neige. Certaines personnes s'exposent aussi à un malaise en raison de l'effort physique intense ou du froid.
Notons qu'une activité physique mélangée avec le froid peut augmenter les risques de faire un arrêt vasculaire cérébral (AVC) ou une crise cardiaque. Selon la directrice des Affaires santé et Mission Québec de Cœur+AVC, Francine Forget Marin, le tout crée ajoute un stress au coeur.
«C'est une activité physique vigoureuse et les gens ne le réalisent pas toujours», avait-elle expliqué à Noovo Info.
Avec des informations d’Audrey Bonaque pour Noovo Info.