«C’est plate, parce que c’est chapeauté par un organisme qui avait ouvert cette place pour les gens qui n’avaient pas de bon crédit. C’était une dernière option», a-t-elle déploré en entrevue avec Noovo Info.

La dame vivant sur l’île de Montréal s’est donc réfugiée dans un campement près d’une piste cyclable à la vue de tous en compagnie de son conjoint et de son chien. «On est 5-6 personnes, ça dépend des jours.»
Bien qu’elle a essayé de trouver un autre logement, Dominique affirme que le tout est pratiquement impossible.
«Il n’y a pas beaucoup de solutions. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de campements cet été», a-t-elle avoué.
En effet, ces sites semblent se multiplier dans la métropole.
Afin de pallier à ce problème, la Ville de Montréal demande aux personnes à la recherche d’un logement social de contacter le 311. Est-ce que cette mesure résoudra le problème? Dominique en doute fort.
La femme jetée à la rue déplore qu’elle n’a pas de cellulaire et se demande comment la municipalité peut la rappeler.
«Je n’ai pas de numéro pour qu’on me rappelle. J’ai des amis qui ont des dossiers A1 au crédit et ils ont de la misère au bout.»
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.