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«Je pense qu'on n'est pas prêts [pour la saison des allergies], mais il y a des années où c'est probablement un peu pire de par les situations météorologiques», explique la Dre Sophie Laflamme, qui est pédiatre intensiviste au CIUSSS de l’Estrie-CHUS.
Le printemps hâtif de cette année pourrait par exemple jouer un rôle dans l’intensité des symptômes.
Si les antihistaminiques demeurent le remède par excellence pour lutter contre les allergies, il existe également d’autres façons de soulager ses symptômes. «On peut essayer par exemple de ne pas ouvrir la fenêtre de la chambre à coucher [où] on passe beaucoup d’heures, ne pas mettre les vêtements sur la corde à linge. Quand on est longtemps à l’extérieur dans une journée, se dévêtir en arrivant», énumère par exemple la Dre Laflamme.
L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) se penche sur les allergies saisonnières, qui sont un enjeu grandissant de santé publique.
Elles entraînent des coûts importants pour le système de santé, notamment en raison des hospitalisations qu’elles peuvent engendrer.
Dans une étude, Ouranos estime par exemple que les coûts associés au pollen seront de 3,5 milliards de dollars au Québec entre 2015 et 2065.
«C'est vraiment une des pathologies les plus fréquentes et les plus handicapantes à plusieurs niveaux. Ça peut être au niveau de l’absentéisme scolaire, au niveau de l’absentéisme du travail parfois, tellement les gens sont symptomatiques», exprime la Dre Laflamme.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.