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Ces pères et ces mères décident de débourser des sommes astronomiques pour permettre à leur enfant de jouer dans les plus hauts niveaux, de se lever à 5h du matin le samedi pour assister à une pratique et de ne pas faire de voyage ou de prendre de vacances l’été pour voir leur jeune s’épanouir dans leur sport favori: le hockey.
«C’est un choix de vie. Il y a des familles qui nous regardent et qui nous demandent comment on fait pour passer autant de temps dans les arénas», a lancé Richard Bolduc, père de l’espoir des Blues de Saint-Louis, Zachary Bolduc.
Et tous ce temps et ces efforts ont finalement porté fruit, dimanche, avec la conquête des Diables rouges en finale de la LHJMQ.
«Il le mérite, car il a traversé beaucoup de moments difficiles», a ajouté M. Rochette, un trémolo dans la voix.
Les Rochette habitaient en Suisse en 2018 lorsque Théo a été repêché par les Saguenéens de Chicoutimi. La famille a tout fait pour lui permettre de se développer pleinement lors de son parcours junior au Québec.
«Ma femme a pu se libérer de son travail et travailler à la maison. Elle est partie de la Suisse et elle est venue vivre avec lui pendant deux ans à Chicoutimi», s'est rappelé Stéphane Rochette.
Au-delà du temps, il y a l’aspect financier. Les coûts d’inscription dans les plus hauts niveaux du hockey mineur sont astronomiques. Daniel Roy a dû payer pour voir ses deux fils évoluer dans le Midget AAA. «Ça a pris de l’aide en dehors de la famille», a-t-il raconté. Malgré les coûts faramineux, le père de Pier-Olivier Roy ne regrette rien.
«On est fiers de lui, non seulement en tant que joueur de hockey, mais également de la personne qu’il est devenu.»
Mais avant tout, la famille du joueur des Remparts a pris cette décision par passion, soutient Annie Lapierre.
«Certains ne comprennent pas ça, car ils ne connaissent pas ça. Mais depuis que les enfants sont petits qu’on est là. On aime tellement ça que ce n’était pas un gros sacrifice de partir avec les gars dans des tournois», a confié la mère de Pier-Olivier.
«Tous les efforts qu’il a mis dans ça, on voit qu’il est récompensé. On ne peut pas demander mieux», a conclu Mme Lapierre.
Voyez le reportage de Félix-Antoine Audet dans la vidéo.