Depuis plus de 10 ans, il s'est démarqué sur la scène québécoise, entre autres, avec le groupe Loud Lary Adjust.
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Le succès ne lui est pas monté à la tête, mais transpire dans ses vers.
«Je l’ai toujours abordé quand même. D’une certaine manière, je pense que c’est important d’en parler. À mon sens, ça fait partie des codes du rap, de l’aspect motivation, du côté de l'inspiration aussi. J’ai toujours aimé suivre les parcours des artistes que j’aimais et voir les étapes franchies et de l’entendre de leur bouche. Album après album, comprendre où ils sont rendus etc.», explique-t-il en entrevue au bulletin Noovo Le Fil Week-End.
Une source d'inspiration?
Selon lui, le rap se prête bien aux jeunes entrepreneurs. «On se débouille, on figure it out par nous-mêmes, comment on va s’organiser. [...] On apprend notre métier par nous-mêmes d’une certaine manière», ajoute-t-il.
Conscient du chemin qu'il a parcouru, il assume pleinement son succès, sa carrière et ses premières racines musicales.
«Ça fait longtemps que je suis là-dedans et j’ai vécu l’époque où c’était monnaie courante de prendre pour acquis qu’il n’y avait pas la possibilité de faire de l’argent avec le rap au Québec. C’était ce que tout le monde disait quand j’ai grandi et c’est ce que je pensais aussi. C’est nuisible pour la scène, pour la culture de marteler ça dans la tête des gens. […] Je garantis qu’on a perdu pleins de talents qui se sont tournés vers autre chose», dit le rappeur québécois.
Très populaire, il compte faire encore plus du bruit avec son nouvel album, qui ironiquement est rempli de promesse.
«C'est l’album que je rêvais de faire quand j’étais plus jeune, quand je n’avais pas nécessairement les bagages, l'argent pour le poduire, les connaissances techniques acquises au fil du temps. Là, on est mûr pour le faire», souligne-t-il.
Voyez l'entrevue complète de Loud avec l'animateur Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil Week-end.