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Pour les artistes Jamaz et Bkay, créer des œuvres musicales de manière collective est une chose importante et gratifiante.
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«Notre objectif, c’est vraiment de produire de la musique qui nous ressemble et qui nous fait vibrer le plus possible et dont on est fiers. Et je crois que ce défi a été relevé avec le nouvel album», a expliqué Jamaz lors d’une entrevue sur les ondes de Noovo Info.
Ironiquement, LaF s’est formée en raison de la pandémie, raconte Bkay, alors que les artistes autrefois divisés ont décidé de se rassembler afin de produire trois albums.
«C’est vraiment saint de pouvoir s’accomplir dans d’autres espaces que celui de LaF et maintenant, on est de retour comme les Avengers», a lancé Bkay en riant.
Aux yeux des deux rappeurs, le groupe de musique permet aux artistes solos d’être vulnérable et de «tester des choses».
«On peut créer sans avoir peur d’être jugé ou d’être mal compris. C’est un peu notre modo au sein du groupe.»
Malgré une influence indéniable sur le milieu du rap québécois, LaF ne semble pas pouvoir profiter du même rayonnement dont d'autres rappeurs profitent. Pourquoi?
«On fait un rap un peu alternatif, on a des chansons qui ont déjà rejoint un plus grand public, mais la grande majorité de notre répertoire est peut-être plus dans des zones qui sont appréciées par des initiés», a répondu Bkay.
L’artiste québécois ajoute que leur statut actuel ne les dérange. Bien au contraire.
«Ce statut ne nous dérange pas. Dans les shows, les gens qui viennent nous voir connaissent les paroles. Le fait d’avoir un fanbase, c’est déjà un privilège.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.