Certains diront que le style de Laroie s'approche de l'électro-pop ou du R&B. Mais elle apprécie justement le fait que sa musique ne tombe pas dans une «boîte spécifique», a-t-elle exprimé en entrevue avec Meeker Guerrier au bulletin Noovo Le Fil Week-End.
Autrefois au sein du groupe Heartsreets, aujourd’hui une artiste solo, Laroie estime que c’était tout «naturel» de vouloir entreprendre «cette nouvelle aventure».
«J’ai pu me lancer de manière indépendante dans cette nouvelle aventure et j’avais les outils et les ressources pour aller à la recherche de mon son, sans me sentir complètement désemparée.»
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Dans sa musique, on peut entendre l’influence de Montréal, mais également de la scène musicale de Londres, une ville avec laquelle Laroie dit avoir un «sentiment d’appartenance».
Tout en ayant une appréciation pour le public du Québec, elle juge important d’aller «puiser à l’extérieur pour voir ce qui s’y trouve».
«Vulnérable aux yeux de tous »
Les artistes, particulièrement les auteurs-compositeurs-interprètes, partagent souvent leurs propres introspections au grand public à travers leur art. Le dernier EP de Laroie est justement l'un de ses projets qui démontre une certain vulnérabilité.
«Je deviens très émotive quand le projet va sortir quand tout à coup, ça devient très réel, et c’est là que je prends conscience de comment je me rends vulnérable», a-t-elle exprimé.
Ultimement, l’exercice est «très thérapeutique», ajoute la chanteuse.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.