Une quinzaine d’employés de la mine Niobec de Saint-Honoré, dont des cadres et des syndiqués, ont perdu leur emploi cette semaine. C’est qu’approximativement 40% de la production de novium de l’entreprise est exportée vers les États-Unis et celle-ci a donc décidé d’agir en prévention.
«Ce sont vraiment des pertes d’emplois directement reliées à la menace des tarifs. On n'est pas encore arrivé à samedi, on ne sait pas encore ce qui va arriver, mais il y a déjà des impacts», déplore l’adjoint exécutif québécois d’Unifor Olivier Carrière.
«Pour eux, chaque pourcentage de tarif qui s’ajoute, ça vient gruger dans leur marge de profit. Ils sont déjà en mode ajustement», indique M. Carrière.
Des représentants syndicaux de Niobec ont précisé que les mises à pied avaient été effectuées de manière préventive et que certains employés pourraient potentiellement retrouver leur travail, notamment en raison des départs à la retraite. Certains travailleurs ont aussi pu être relocalisés dans l’entreprise.
Inquiétude généralisée
D'autres entreprises québécoises représentées par Unifor ont aussi avoué être inquiètes de l’application des tarifs du président Trump.
«En aérospatiale, c'est sérieux. On évalue que 30 à 40 % de nos membres sont directement dans des secteurs qui exportent. La menace est sérieuse, elle est à prendre en considération», soutient M. Carrière.
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