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«D’étudier où on veut dans notre pays, ça devrait être accessible à tout le monde. […] C’est important de protéger le français, mais je ne pense pas qu'en mettant l’éducation plus chère, on va arrêter de parler français», a dit une étudiante interrogée par Noovo Info.
Ces nouvelles mesures inquiètent beaucoup la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin.
«Les mesures actuelles menacent carrément la survie de l’Université Bishop’s», a-t-elle souligné en point de presse. «Imaginez si un étudiant sur trois cesse de venir à l’Université Bishop’s. Il n’y a aucune organisation qui peut survivre après une baisse soudaine de 33% de sa clientèle.»
C'est pourquoi la mairesse demande que l’institution de Lennoxville soit exclue du projet.
Si ces mesures s'appliquent, entre 700 et 800 étudiants pourraient décider de ne plus étudier à Sherbrooke, d'après la mairesse Beaudin. Et pour plusieurs, cela créera des enjeux autant pour la région que pour l'université.
«En quoi ça va protéger la langue? […] Les langues sont un outil dans la vie. Je ne vois pas le gain de protection», a lancé Claude Charron, conseiller municipal de Lennoxville
«Cette situation pourrait causer énormément de problèmes aux universités anglophones au Québec et nous pourrions perdre des étudiants étrangers qui représentent beaucoup pour nos écoles», a expliqué une autre étudiante de l'Université Bishop’s.
Voyez le reportage d’Alexandra Paré dans la vidéo.