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En entrevue mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, M. Blanchard a affirmé que cette hausse est très inquiétante pour les locataires qui sont dans des situations de pauvreté très difficile.
«Les prix augmentent partout. [La hausse des loyers] c'est le dernier bout qui pourrait les mettre dans une situation encore plus difficile. J'ai peur pour beaucoup de locataires», explique-t-il.
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Les augmentations de loyer proposées par le Tribunal administratif du logement (TAL) ne sont pas obligatoires alors qu'un propriétaire peut choisir d'hausser ou non le prix de ses loyers.
M. Blanchard déplore toutefois que certains propriétaires ne respectent pas les limites proposées par le TAL.
«Année après année, ils vont proposer des hausses beaucoup plus importantes que celles des indices et même parfois beaucoup plus importantes que l'inflation», affirme-t-il.
Conscient que les propriétaires ont aussi un fardeau financier à porter, Martin Blanchard croit qu'il faut trouver un juste milieu lorsque vient le temps de séparer les diverses hausses de coûts.
M. Blanchard rappelle du coup qu'un locataire a des options devant une hausse de loyer réclamée par son propriétaire. Il stipule que la première démarche serait d'ailleurs de contacter un comité de logement pour faire évaluer la hausse.
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) demande à ce qu'une loi ou un règlement vienne encadrer les indices proposés par le Tribunal administratif du logement afin qu'il soit interdit pour un propriétaire d'aller au-delà des hausses fixées.
Voyez l'entrevue complète de Martin Blanchard, co-porte-parole du RCLALQ avec Michel Bherer mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.