Début du contenu principal.
Le chef de Québec Solidaire Gabriel Nadeau-Dubois a même pris congé de l'Assemblée Nationale pendant quatre semaines pour prendre soin de sa fille née en février.
«Ça a été moins dur que je le pensais. J’avais peur de m’ennuyer de cette énergie, de ce thrill qui vient avec la politique. Mais finalement, les quatre semaines que j’ai prises se sont super bien passées. J’ai réussi à décrocher pour vrai», se confie-t-il.
Pour les plus récentes nouvelles touchant la région de Québec, consultez le Noovo.Info.
Mais, qu'est-ce que ça veut dire être papa en 2022? Notre journaliste Jean-Simon Bui lui a posé la question.
«Je sais qu’il y a beaucoup de gens de notre génération qui se posent cette question avec notamment la crise climatique», admet-il.
Jeune papa, le chef de Québec solidaire apprend à jongler entre la politique et la vie familiale.
«Ça m’arrive d’avoir peur de manquer quelque chose, de manquer le premier sourire, des premiers regards. J’ai cette crainte, mais je me rassure en me disant que le jour où la question va se poser : ‘Papa pourquoi tu n’étais pas là pour telle affaire? Pourquoi tu n’étais pas là pour telle activité?’ Je pense que je vais être capable d’y répondre sans être gêné de mes absences»,
Selon lui, les rôles des parents ont changé depuis les deux dernières générations, notamment avec la mise en place de congés parentaux.
«Je vois que les pères sont engagés, présents, fiers, pas gênés d’exprimer de l’affection, de l’amour et de la tendresse envers leur enfant. C'est tellement beau», ajoute Gabriel Nadeau-Dubois. «Ça coûte de l’argent, mais c’est important et ça donne des résultats. Ce n’est pas juste des statistiques, ça change des vies».
Pourtant, la pénurie de la main-d'oeuvre touche aussi les services de garde, sans oublier le manque de place pour les enfants.
«Un des défis est de garder en santé ces institutions qu’on s’est données pour permettre une paternité active et une conciliation travail-famille. Notre réseau des CPE va mal, il est en crise, car il manque de monde pour y travailler et de places. [...] Il faut améliorer les salaires, les conditions de travail pour que ça ne soit plus une vocation, mais un métier reconnu et valorisé», souligne le chef de Québec Solidaire.
Voyez son entrevue complète avec notre journaliste Jean-Simon Bui.