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Trop préoccupée par sa carrière, elle avait toutefois mis ce rêve de côté au fil des années.
Mais c’est en 2022 que son vœu d’être parent est devenu de «plus en plus présent», et ce, malgré le fait qu’elle était toujours célibataire.
Elle a par la suite entamé des démarches afin d’avoir un enfant par procréation artificielle.
Maintenant âgée de 33 ans, Mareine attend impatiemment la naissance de sa petite fille, prévue au mois de septembre.
«C’est un nouveau monde qui s’ouvre à soi», a-t-elle confié lors d’un témoignage sur les ondes de Noovo Info, mercredi.
De son côté, Mareine ne se préoccupe pas du jugement des autres.
«Le choix de devenir maman, c’est un choix personnel.»
Mareine n’est pas la seule femme à se tourner vers la soloparentalité au Québec. Certaines se tournent vers le système public ou encore vers les cliniques privées.
Selon la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), 1234 femmes ont opté pour la soloparentalité depuis 2021, année où elles sont devenues admissibles au programme de procréation assisté du gouvernement.
«En moyenne, les patientes solos représentent entre 15% et 20% de nos patientes», a expliqué le Dr Elias Dahdouh, directeur médical au Centre de procréation assistée du CHU Ste-Justine.
Selon le Dr Dahdouh, la majorité de ces patientes sont des femmes dans la mi-trentaine «qui sont stables financièrement avec une bonne carrière et qui peuvent fonder une famille seules».
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.