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Le SPEQ demande via un avis introductif d’instance à ce que cette sous-traitance soit illégale en vertu du Code du travail et que les formateurs soient ramenés au syndicat avec les mêmes conditions de travail.
Représentant 750 fonctionnaires employés par le ministère de la Francisation, le syndicat dénonce les nombreuses fermetures de classes de francisation dans les centres de services scolaires de la province. On s’insurge également de la décision de Québec d’acheter des formations en francisation dans les cégeps et universités avec des formateurs payés 30% moins cher.
Le président du SPEQ, Jean Vallières, affirme que cette manière de faire ne garantit pas une francisation de qualité.
«Des élèves abandonnent des cours. S’il y a des classes de 30-40 élèves, c’est impossible d’être efficace», a-t-il expliqué.
Ramener les formateurs au sein du SPEQ est certes un enjeu syndical, mais également de francisation, nuance M. Vallières.
Alors que le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, souhaite diversifier l’offre de francisation pour franciser le plus de gens possible, d’autres voix s’élèvent pour dénoncer la situation.
Le Parti libéral du Québec ne veut pas se prononcer sur le dossier, présentement devant la justice, mais le député André Albert Morin dénonce la volonté de la CAQ de faire les choses différemment pour sauver de l’argent.
«C’est une improvisation. Ils sont incapables de remplir toutes les demandes qu’ils ont. Ça crée le chaos. Les enseignants qu’ils vont embaucher n’ont pas les compétences», a-t-il lancé.
M. Morin propose que tout l’argent envoyé par le fédéral au Québec soit utilisé afin de ramener les cours de francisation.
À voir dans la vidéo.