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C’est l’accusation qui a été lancée par le Syndicat des professeurs de l’État du Québec (SPEQ) qui représente les 750 enseignants qui sont sous la coupole du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI). Il est à préciser que ces enseignants ne sont pas touchés par les coupures.
On dit remarquer du côté du SPEQ que le gouvernement a recours à des achats de services en francisation auprès de cégeps et d’universités. Ces formateurs n’ont pas le même salaire et n’ont pas les mêmes avantages sociaux que les professeurs de francisation. Leur salaire serait 30 % en dessous des conditions de travail des enseignants du MIFI.
Du côté du gouvernement, on n’a pas voulu répondre à l’allégation d’antisyndicalisme. Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, a affirmé dans une déclaration transmise à Noovo Info que «comme gouvernement, c’est notre responsabilité (et) notre priorité c’est de franciser le plus de gens possible». Il parle également du réseau de francisation comme «un réseau de réseaux» qui s’appuye sur «de nombreux partenaires qui offrent des cours».
Les détails dans la vidéo avec Mathieu Boivin.