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«On coupe où ça compte le plus. Le coût humain de ça, c’est terrible», a déploré Mme Smith lors d’un entretien avec Noovo Info, jeudi.
La cheffe de Transition Québec explique que les cours de francisation permettent aux néo-québécois de s’intégrer convenablement à la population.
«Le langage n’est pas pareil. Les références ne sont pas pareilles, a avancé Mme Smith. Il faut comprendre les références culturelles pour se faire des amis.»
En arrivant au Québec, Mme Smith confie que ses emplois étaient limités. «Il y avait prof d’anglais et des emplois dans le ménage», se souvient-elle.
Malgré cet handicap linguistique, la politicienne écologiste a surmonté cet obstacle avec brio en étant élue à l’hôtel de ville de Québec en 2021.
«J’ai trouvé ça improbable. Je me disais que tout le monde allait se concentrer sur mon français imparfait», ajoute-t-elle.
Mais des années plus tard, Mme Smith défend les intérêts des citoyens québécois, notamment dans le dossier du transport en commun.
Son équipe a décidé d’assumer le régionalisme en optant pour le slogan «La bus gratuite pour tout le monde».
Pendant ce temps, Mme Smith dit continuer à améliorer son français.
«Je travaille dessus, j’essaye de le maîtriser, mais on a tous un fardeau en politique.»
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.