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Politique

Un brise-glace polaire de 3,25 milliards $ pour la Davie, annonce Ottawa

Le PolarMax est le plus impressionnant des bateaux que la Davie est appelée à construire.

/ Noovo Info

Ottawa officialisera samedi avec la Davie un contrat ferme de 3,25 milliards $ pour la construction d’un brise-glace polaire PolarMax, destiné à la Garde côtière canadienne.

La signature doit avoir lieu sur le site du chantier maritime lévisien, en présence du ministre fédéral responsable du Québec, Jean-Yves Duclos, et du premier ministre du Québec, François Legault.

Voyez le compte-rendu de Mathieu Boivin dans la vidéo liée à l'article.

Le PolarMax est le plus impressionnant des bateaux que la Davie est appelée à construire - en plus de brise-glaces réguliers et de traversiers - dans la foulée de son intégration dans la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), en 2023.

Puisque la Davie n’est pas encore fin prête à construire l’ensemble du bateau de 139 mètres de long, mais que le temps presse, la construction sera effectuée en partie à Lévis et en partie à Helsinki, en Finlande.

Cette collaboration transatlantique découle de l’entente «ICE Pact» signée en novembre 2024 par le Canada, les États-Unis et la Finlande.

Les travailleurs canadiens iront d’abord se former auprès de leurs collègues de la filiale finlandaise de Davie, qui commencera à produire des composants modulaires intérieurs et de superstructure.

Puis les travailleurs reviendront au pays pour entamer à Lévis la production de la coque. Les composants modulaires seront ensuite acheminés à Lévis, où le brise-glace sera finalisé pour livraison en 2030.

Notons qu’un deuxième brise-glace PolarMax sera construit au chantier Seaspan de Vancouver, pour livraison en 2032. Le contrat de 3,15 milliards $ doit aussi être annoncé demain par le ministre fédéral Jonathan Wilkinson.

Plus gros et puissants que les brise-glaces de programme, les PolarMax sont conçus pour des déploiements de plus longue durée dans l’épais couvert de glace du Haut-Arctique.

En plus de servir à la recherche scientifique et au support logistique des communautés inuites de la région, ils permettront au Canada d’assurer une présence réelle, trois saisons par année, dans ses eaux territoriales nordiques.