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Politique

Trudeau «aurait dû se renvoyer lui-même», lâche Pierre Poilievre

«En congédiant une grande partie de son cabinet, Justin Trudeau admet [...] que son gouvernement est un grand échec», a expliqué le chef du Parti conservateur.

Pierre Poilievre s'est adressé aux médias, le 26 juillet 2023, à Timmins en Ontario.
Pierre Poilievre s'est adressé aux médias, le 26 juillet 2023, à Timmins en Ontario.
/ Noovo Info

Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, estime que le premier ministre Justin Trudeau ne doit pas seulement renvoyer son équipe, mais qu'il doit lui-même partir.

«Il ne faut pas juste congédier l'équipe. Il faut congédier le capitaine. Justin Trudeau aurait dû se congédier lui-même», a lancé M. Poilievre en point de presse, mercredi, à Timmins, en Ontario. 

Selon lui, le remaniement du Conseil des ministres, qui a eu lieu mercredi à Ottawa, démontre que le gouvernement reconnaît son échec dans certains dossiers.

«En congédiant une grande partie de son cabinet, Justin Trudeau admet qu’après huit ans de criminalité et de violence, de coûts inflationnistes et exorbitants, les logements qui ont doublé de prix, que son gouvernement est un grand échec», a expliqué le chef de l'opposition officielle du Canada.

«Ça démontre encore qu’après huit ans de Justin Trudeau, les Canadiens sont en train de souffrir. Il veut les distraire de la souffrance qu’il a causée.»
-Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada

M. Poilievre a également remercié le premier ministre d'avoir «congédié» certains membres «incompétents» du gouvernement, qui «ont brisé l’économie, notre système de justice et le logement pour une grande partie de la population». «Et les ministres qui ont fait le pire travail gardent leur poste», a-t-il déploré.

Au cours de son point de presse, il a notamment critiqué la gestion du gouvernement libéral par rapport à la crise du logement et la hausse du taux de criminalité au pays.

«Après huit ans de gouvernement libéral, la vie coûte plus cher, le travail ne paie pas, le coût du logement a doublé, la criminalité et la drogue sont monnaie courante», a-t-il affirmé.

Et les réactions des autres partis à Ottawa?

Mercredi, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a réagi au remaniement ministériel dans une déclaration écrite envoyée aux médias.

«Le remaniement ministériel démontre que le gouvernement est conscient lui-même que plusieurs de ses ministères sont dysfonctionnels», a-t-il soutenu.

Selon lui, le gouvernement libéral s'est montré «incapable» de gérer plusieurs dossiers, dont la crise des passeports, le chaos dans les aéroports, la crise du logement, l’ingérence étrangère, les retards dans les dossiers d’immigration et l’assurance-emploi au cours des deux dernières années. 

«Alors que ce gouvernement dispose encore d’un mandat de plus de deux ans, il est plus nécessaire que jamais de forcer le gouvernement de Justin Trudeau à davantage de transparence, d’ouverture et de respect du Québec, des provinces et de leurs juridictions», a-t-il ajouté. «Les élus du Bloc québécois seront au poste pour servir le Québec.»

Du côté du Nouveau parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh a dénoncé la hausse du coût de la vie et la crise du logement, qui perdurent au pays.

«Mélanger des ministres déconnectés n'y changera rien. Que faut-il faire? Construire plus de maisons plus rapidement. Garder les gens dans des logements abordables - au lieu de les expulser pour gagner plus d'argent», a-t-il écrit sur Twitter.

Voyez les analyses du journaliste pigiste Chris Nardi et de l'analyste politique Rodolphe Husny au bulletin Noovo Le Fil 17: