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Mélanie Joly se dit prête à collaborer avec la Chine sur certains sujets, mais ajoute que la Russie doit être traitée comme un paria.
La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly dit qu'elle ne rencontrera pas son homologue russe lorsque les deux se croiseront au cours des prochains sommets internationaux.
Mme Joly se dit prête à collaborer avec la Chine sur certains sujets, mais ajoute que la Russie doit être traitée comme un paria.
La ministre canadienne participera à une série de sommets internationaux, tout comme le ministre russe Sergueï Lavrov.
Elle refuserait de le faire, même si on l'invitait à l'occasion du sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ou du G20. Selon Mme Joly, rencontrer M. Lavrov légitimerait l'invasion russe de l'Ukraine.
La ministre avait récemment déclaré que le Canada tenterait de limiter ses relations avec la Chine, exprimant des inquiétudes sur une foule de sujets allant des droits de la personne à la question de la propriété intellectuelle.
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Toutefois, Mme Joly dit qu'elle accepterait de rencontrer les dirigeants chinois parce que le Canada souhaite collaborer sur des sujets comme les changements climatiques.
Dans les faits, elle s'attend à être assise près du représentant chinois à l'occasion du G20 qui se déroulera les 15 et 16 novembre à Bali, en Indonésie. Les sièges sont rangés par ordre alphabétique des pays au cours de ces grandes rencontres internationales.
«Il y a une lutte d'influence en cours, souligne la ministre. Notre objectif est d'isoler la Russie sur le plan économique, politique et diplomatique.»
Mme Joly mentionne que M. Lavrov avait quitté une rencontre des ministres des Affaires étrangères des membres du G20, l'été dernier, après que les pressions se furent accentuées contre la Russie.
«Il existe un consensus grandissant sur ce qui se passe en Ukraine: c'est complètement inacceptable.»