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Le ministre responsable des Relations avec les Première nations et les Inuits, Ian Lafrenière invite les citoyens du Québec à honorer la mémoire de la disparue.
Pour souligner le troisième anniversaire de la mort de Joyce Echaquan, le ministre responsable des Relations avec les Premières nations et les Inuits, Ian Lafrenière, invite tous les Québécois à lui rendre hommage.
Il y a trois ans jour pour jour, Joyce Echaquan décédait sous une pluie d’insultes racistes à l’hôpital de Joliette. Cette mère atikamekw de huit enfants avait trouvé la force de filmer les insultes racistes du personnel depuis son lit d'hôpital.
«Le décès de Joyce Echaquan a créé une onde de choc à travers le Québec et a mis en évidence notre devoir collectif de conscientisation aux réalités des membres des Premières Nations et des Inuits», a-t-il mentionné dans un communiqué de presse.
Le ministre a également réitéré son soutien et son respect envers les proches de Mme Echaquan, soulignant que le Québec devra créer des changements «profonds et durables» pour mettre un terme aux préjugés envers les autochtones.
«Une chose demeure certaine : peu importe leur langue, leur culture ou leur situation de vie, tous ont droit à la dignité et à la considération de la part des institutions dont ils dépendent».
La mémoire de Joyce Echaquan sera également honorée lors d’une marche à Joliette.
Les participants à la marche commémorative se réuniront sur le coup de 18h devant le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière. Le conjoint de Mme Echaquan, Carol Dubé, et le chef du Conseil des Atikamekw de Manawan, Sipi Flamand, prendront part à l’événement.
La mort de la mère de huit enfants, originaire de Manawan, ne doit pas être oubliée, martèle Jennifer Petiquay-Dufresne, directrice générale du Bureau du Principe de Joyce, qui a participé à l’organisation de la marche.
«C’est important ce devoir de mémoire-là envers la femme qu’elle était, ce qu’elle faisait dans la communauté, qui elle était comme femme, comme mère, comme personne en général, et de dire: comment on s’allie ensemble pour que les choses changent à partir d’aujourd’hui?», affirme Mme Petiquay-Dufresene, en entrevue.
«Dans la communauté c’est encore très marquant. Ce sont des situations qui arrivaient avant Joyce (et) qui continuent d’arriver depuis Joyce», a-t-elle indiqué, soulignant que des événements de discrimination envers des personnes autochtones dans le réseau de la santé sont rapportés au Bureau du Principe de Joyce «toutes les semaines».
Avec les informations de La Presse canadienne