Début du contenu principal.
«De manière générale, les actes criminels sont en baisse.»
Le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin a déclaré vendredi que les autorités n'ont pas détecté de menace «crédible» à la sécurité pendant la première semaine des Jeux olympiques de Paris, malgré le fait qu'environ 200 individus aient été arrêtés par les agents pour divers méfaits.
Darmanin a présenté les premières statistiques officielles en lien avec la sécurité aux Jeux de Paris, lors d'une visite du commissariat de police de Saint-Denis, au nord de Paris, où se trouvent deux des principaux pôles de compétitions: le Stade de France et le Centre aquatique olympique.
Il a mentionné qu'environ 200 individus avaient été interpellés depuis le 26 juillet, dont 180 qui ont été placés en garde à vue.
Parmi eux se trouvent des «individus» qui «auraient pu» commettre des actes terroristes, notamment lors de la cérémonie d'ouverture, a précisé Darmanin.
Il a toutefois ajouté qu'«il n'y a pas, jusqu'ici, de menace crédible des organisations (terroristes)... Nous ne sommes au fait d'aucun plan d'attaque terroriste organisée».
Darmanin a aussi souligné que les crimes violents étaient en baisse de 24 %, et que les vols de voiture étaient en chute de 10 % à Paris et dans ses banlieues.
Darmanin occupera les fonctions de ministre de l'Intérieur jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit en place, à la suite des élections législatives tenues plus tôt ce mois-ci.
La France déploie environ 30 000 policiers chaque jour pour assurer la sécurité des Jeux olympiques de Paris, avec une pointe de 45 000 pour la cérémonie d'ouverture qui s'est déroulée sur la Seine.
Les forces de sécurité sont également soutenues par un contingent de 10 000 soldats, qui ont installé le plus grand camp militaire dans la capitale française depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. De cet endroit, les soldats peuvent rejoindre n'importe lequel des stades utilisés pendant les Jeux olympiques en 30 minutes ou moins.
- Par The Associated Press