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Les observateurs les plus attentifs des Jeux de Paris auront certainement remarqué que certains athlètes ne se revendiquent d’aucun pays en particulier.
Les observateurs les plus attentifs des Jeux de Paris auront certainement remarqué que certains athlètes ne se revendiquant d’aucun pays en particulier sont réunis au sein de l’Équipe olympique des réfugiés.
37 athlètes, soutenus par 15 Comités nationaux olympiques, représentent les quelque 100 millions de déplacés dans le monde et compétitionnent dans 12 sports.
Les athlètes sont inscrits dans des compétitions variées, allant du judo, au tir, en passant par le cyclisme sur route et le canoë slalom.
S’il a été décidé en 2021 par le Comité international olympique (CIO) en 2021 que l’équipe participerait au tournoi, il ne s’agissait pas de sa première apparition sur la scène internationale.
C’est que le CIO a choisi d’inviter le groupe à Paris après avoir reconnu l’intérêt qu’il avait suscité aux Jeux de Rio en 2016 et aux Jeux de Tokyo en 2021.
Bien que l’équipe n’ait pas encore remporté de médaille dans son histoire, la vapeur pourrait bien être renversée cette année, alors que la tombeuse de Tammara Thibeault, la boxeuse Cindy Ngamba, participera aux quarts de finale des 75 kg le 4 août.
La mise sur pied de l'Équipe olympique des réfugiés a comme objectif de mettre en lumière «l'enrichissement que représentent les réfugiés pour notre communauté olympique et pour la société en général» et est financée par la Solidarité olympique.
Il revient aux Comités nationaux olympiques de cibler les athlètes réfugiés vivant dans leur pays et de les soutenir tout au long de leur parcours. Les athlètes de l'Équipe olympique des réfugiés utilisent le drapeau et l'hymne olympiques.