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Message de la police à «Pik» Turmel, le nouveau suspect no 1: «où que vous soyez, ce n’est qu’une question de temps avant que vous ne soyez appréhendé.»
Les autorités ont dévoilé mercredi son nouveau top 25 des fugitifs les plus recherchés au Canada, avec en tête de liste les Québécois Dave «Pik» Turmel et All Boivin, de présumés criminels notoires impliqués dans les frasques du gang de la Blood Family Mafia (BFM).
Selon la Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Turmel devient le suspect numéro 1, au sommet de la liste du programme Bolo, une initiative pour encourager les citoyens à garder l’œil ouvert pour les suspects les plus recherchés au pays.
L’objectif du programme est d'amplifier les avis de recherche prioritaires pour lesquels les services policiers ont déjà demandé l’aide du public. En anglais, l’acronyme «Bolo» signifie «Be on the look out» ou «gardez l’œil ouvert», en français.
Sur cette liste, All Boivin est le deuxième suspect le plus recherché au pays. La récompense pour retrouver Turmel ou Boivin peut aller jusqu'à 250 000 $ par suspect. Ils sont recherchés pour des méfaits comme du trafic de stupéfiants, complot et des agressions armées.
Selon les autorités, «Turmel et la BFM sont prêts à tout pour prendre le contrôle du trafic de drogue, non seulement à Québec, mais dans tout l’est de la province», a commenté le chef du SPVQ, Denis Turcotte, dans un communiqué diffusé conjointement avec la SQ.
«Cette mise à jour du top 25 du programme Bolo survient à un moment important pour les organisations policières québécoises puisqu’elle met l’accent sur deux individus qui ont été au cœur de récents événements de violence au Québec, soit Dave Turmel et All Boivin», a ajouté le chef du SPVQ. «Nous observons un changement au sein des milieux criminels organisés au Québec, marqués par des conflits et des violences pour le contrôle des territoires de vente et de stupéfiants.»
Les récompenses sont offertes jusqu’au 3 juin 2025.
Voici le top 25 du programme Bolo. Les autorités n'ont pas affiché des récompenses pour tous les fugitifs.
Source: Programme Bolo
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Fait à noter, les communications policières écrivaient jusqu'ici le surnom de Turmel de cette façon: «Pic». Il est désormais écrit «Pik».
Signe du danger que représentent Turmel et Boivin, la police avait déjà bonifié à 250 000 $ en octobre la récompense pour qui contribuerait à l'arrestation de ce dernier. La récompense précédente était calculée à 150 000 $.
«Nos récompenses sont offertes pour toute information menant à l'arrestation des suspects visés. Point final», a précisé le directeur du programme Bolo, Maxime Langlois. «Leur éventuelle condamnation n'a rien à voir avec ces récompenses.»
Selon les nouvelles informations de la police, le caïd «Pik» Turmel est identifié comme leader de la BFM. Un des développements les plus impressionnants de ces tensions dans le crime organisé remonte à l’hiver 2024, quand deux hommes proches des Hells Angels avaient été séquestrés et torturés à Saint-Malachie. Cet incident s’était ajouté à une série de meurtres et de crimes violents liés au conflit opposant les gangs de rue et les motards de la région.
Originaire de Saguenay, All Boivin, 35 ans, est recherché en vertu de mandats d’arrestation pancanadiens pour plusieurs accusations liées au trafic de stupéfiants, notamment trafic de substances, complot de trafic et possession en vue de trafic de substance, des événements survenus depuis août 2021 dans les villes de Saguenay, Québec, Brossard et d’Abbottsford en Colombie-Britannique. Ses activités sont soupçonnées d’être liées au dossier de la BFM. Selon les autorités, l'homme en cavale recevrait de l'aide de plusieurs complices.
D'ailleurs, en octobre dernier, la police a aussi diffusé une photo de Yaulise Lemieux-Bellavance. L’Escouade régionale mixte (ERM) Saguenay de la SQ la considère également comme une fugitive en compagnie de Boivin. La femme de 26 ans est visée par un mandat d'arrestation en vertu d'une non-comparution. Aux dernières nouvelles, le couple serait ensemble et manque toujours à l’appel depuis février. Il est fort possible qu’ils utilisent de fausses identités.