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Négociations au Front commun: de l’ouverture et du mouvement
Les pourparlers entre les syndicats des services publics et le Conseil de trésor «avancent», mais «il n’y a pas de contre-proposition en bonne et due forme.»
Les pourparlers entre les syndicats des services publics et le Conseil de trésor «avancent» et ont atteint une «nouvelle ouverture» à la table de négociation, notamment en ce qui concerne la durée de la convention.
Toutefois, «il n’y a pas de contre-proposition en bonne et due forme telle quelle du Front commun», a confirmé l’attachée de presse pour la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Maude Messier, à Noovo Info.
«Mais les discussions avancent, les tables se rencontrent [...] Il y a eu des ouvertures, il y a eu des mouvements à la table.»
De son côté, le Secrétariat du Conseil du trésor a refusé de commenter les récents développements des discussions aux tables «par respect pour les parties impliquées.» Cependant, lundi matin, La Presse rapportait que Québec dit avoir reçu une nouvelle proposition du Front commun sur les augmentations de salaire.
Depuis la dernière offre du gouvernement, soit celle déposée le 6 décembre proposant une hausse salariale de 12,7% sur cinq ans à l’ensemble des employés de l’État, les syndicats maintiennent le cap: «on avait dit qu’il n’y aurait pas de contre-proposition salariale de la part du Front commun. On est toujours à la même place», a précisé Mme Messier.
Rappelons que les syndicats avaient jugé cette proposition de Québec insuffisante.
Pour ce qui est de la menace d’une grève, le Front commun maintient la position présentée par le président de la CSQ, Éric Gingras, sur les ondes de Noovo Info: s’il fallait que les parties échouent à s’entendre avant Noël, il faudra peut-être commencer à penser une grève générale illimitée.
«On comprend la situation avec la population, a souligné Éric Gingras. Nos membres veulent avoir un règlement à la hauteur de leurs attentes. Si on avait à dépasser le temps des Fêtes, on avisera tout le monde sur la stratégie à avoir, mais ce n’est pas ce qu’on veut faire.»
Une rencontre est d’ailleurs prévue entre les syndicats, mardi, afin de déterminer de l’approche à prendre advenant le cas où les négociations devaient perdurer après les Fêtes.
Voyez l’entrevue complète avec M. Gingras dans la vidéo suivante:
Et c’est le même son de cloche qui résonne chez la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ). Sa présidente, Josée Scalabrini, confirme elle aussi que «les choses» ont avancé depuis vendredi.
«Est-ce que nous sommes sur le point de conclure une entente de principe? Non. Est-ce qu’on peut encore espérer régler avant le 23 décembre? Assurément», indique Mme Scalabrini dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux à l’attention de ses membres.
Avec des informations de Guillaume Théroux, Noovo Info.
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