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Devant la montée croissante de l’itinérance, Longueuil présente un plan sur trois ans pour faire face à cet enjeu.
Devant la montée croissante de l’itinérance sur le territoire de la Ville de Longueuil, l’administration de la mairesse, Catherine Fournier, présente une «feuille de route» sur trois ans pour faire face à cet enjeu.
Selon les estimations de la municipalité, l’itinérance est en «hausse marquée» sur son territoire depuis le début de la pandémie. En Montérégie, un dénombrement daté du 11 octobre 2022 estimait le nombre de personnes vivant en situation d’itinérance à 787, soit une hausse de 274 depuis 2018.
Voyez le reportage de Véronique Dubé sur ce sujet dans la vidéo de cet article.
Et la municipalité pointe vers trois enjeux reliés pour expliquer cette crise: l’habitation, la santé mentale et les opioïdes.
«Les crises conjuguées de l’habitation, de la santé mentale et des surdoses exacerbent actuellement le phénomène de l’itinérance au Québec [...] et Longueuil n’échappe malheureusement pas à cette réalité.»
Plus d’une douzaine de campements ont été répertoriés à Longueuil. Et la ville ne souhaite pas démanteler ces campements, sauf pour des raisons de sécurité.
C’est pourquoi la Ville se dote d’un cadre de référence municipal, ainsi que du plan d’action de lutte à l’itinérance 2024-2026.
En premier lieu, le cadre de référence a pour objectif «d'énoncer une vision, des principes directeurs pour identifier les meilleures pratiques et orienter ses actions». La Ville y explique notamment vouloir trouver des solutions en habitation, alors que le taux d’inoccupation des logements se situe sous la barre des 3%. Au moment d’écrire ces lignes, tous les refuges sont complets sur le territoire de la municipalité.
Dans le plan d'action, on retrouve les 52 actions concrètes que Longueuil souhaite mettre en place.
Pour l’année 2024, la Ville investit 825 000$ dans ce projet. Parmi les réalisations qui devraient prendre place cette année, on retrouve entre autres l’implantation d’un site de consommation supervisée mobile, le soutien de différents projets communautaires et la mise en œuvre d’une stratégie pour la gestion des campements.