L’incertitude causée par le président Donald Trump motive le gouvernement Legault à ouvrir son portefeuille pour répondre aux besoins des Québécois qui n’échapperont pas à la guerre commerciale.
Voici ce qu'on peut retenir de cet exercice.
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Faits saillants
- Eric Girard a réitéré qu’il souhaitait que la personne qui lui succèdera dans le rôle de ministre des Finances soit une femme lorsqu’il quittera son poste;
- Sans surprise, c’est le portefeuille de la Santé et des Services sociaux qui arrive au sommet des dépenses pour le 2025-2026 avec 65,5 milliards. L’Éducation arrive au deuxième rang avec 23,5 milliards pour la même période. Le total des dépenses doit plafonner à 165 milliards, incluant le service de la dette;
- D'autres mesures fiscales jugées inefficaces qui seront éliminées: le congé d’impôt pour les marins québécois ainsi que le crédit d’impôt pour le mécénat culturel seront abolis;
- Plusieurs modèles automobiles parmi les plus vendus au Québec comme le Chrysler Grand Caravan ou le Toyota RAV4, dont le prix se situe entre 40 000 $ et 62 500 $, ne seront plus assujettis au droit d’immatriculation additionnel pour les véhicules de luxe;
- Le bouclier fiscal, un crédit d’impôt remboursable qui vise à compenser les pertes de certains transferts sociofiscaux lors d'une hausse de revenus d’emploi, sera aussi éliminé;
- Les frais médicaux provenant de services de médecines douces, tels que ceux offerts par les homéopathes, les ostéopathes5, les naturopathes et les phytothérapeutes seront exclus pour les crédits d'impôt. «Dès 2026, seuls les frais médicaux provenant de services de santé offerts par des praticiens qui ont un ordre professionnel au Québec seront admissibles aux deux crédits d’impôt pour frais médicaux», indique le ministre des Finances.