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Les employés du journal La Presse ont adhéré à 98,5 % à l’entente de principe concernant leur convention collective.
Les employés du journal La Presse ont adhéré à 98,5 % à l’entente de principe concernant leur convention collective, vendredi, après des négociations qui se sont étirées sur plusieurs mois.
La nouvelle, d’abord rapportée par Le Devoir, a été confirmée par la présidente du Syndicat des travailleurs de l'information de La Presse-CSN (STIP), Janie Gosselin.
Mme Gosselin a toutefois indiqué que le syndicat ne commentera pas l’entente pour l’instant.
Les employés de La Presse étaient sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2021.
Lors des négociations, le STIP avait appris que des «primes de notoriété» étaient versées à une douzaine de journalistes et de chroniqueurs, uniquement des hommes, dans le secret depuis des dizaines d’années.
Le syndicat avait aussi déploré le «manque de transparence» de la direction du journal. En février, le STIP avait déposé une plainte au Tribunal administratif du travail (TAT) «pour ingérence patronale et entrave à la négociation», avait indiqué le syndicat par voie de communiqué.
Le 16 mai dernier, la plupart des membres du STIP ont effectué une «grève des signatures» dans le journal, retirant leur nom en haut des articles, pour dénoncer la durée des négociations et pour déplorer que la direction du journal «refuse de répondre à leurs préoccupations tout en exigeant des reculs concernant leurs conditions d'emploi et en maintenant des pratiques salariales discriminatoires envers les femmes».