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Il faudra attendre encore plusieurs mois avant d’avoir une idée plus précise du coût et des échéanciers du projet de train à grande fréquence entre Québec et Toronto, prévient le président-directeur général de VIA TGF, Martin Imbleau.
Il faudra attendre encore plusieurs mois avant d’avoir une idée plus précise du coût et des échéanciers du projet de train à grande fréquence entre Québec et Toronto, prévient le président-directeur général de VIA TGF, Martin Imbleau, qui refuse de se commettre sur la question.
Trois consortiums doivent remettre leurs propositions cet été. VIA TGF, la filiale de VIA Rail responsable du projet, fera son choix cet automne. Le corridor ferroviaire de 1000 kilomètres devrait relier sept villes, dont Québec, Montréal, Ottawa et Toronto.
Même à l’automne, il serait encore trop tôt pour se commettre sur l’échéancier ou les coûts du projet. «Dans les meilleurs délais, mais ça n'arrivera pas cet automne, répond M. Imbleau en entrevue, mardi, en marge d'une allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Ce qu'on va faire cet automne, c'est choisir le consortium et le niveau d'ingénierie ne sera jamais assez avancé.»
Une fois le consortium choisi, le projet entrera dans une phase de codéveloppement qui pourrait durer de trois à quatre ans, estime-t-il. «Donc, on va vraiment se donner le temps d'avancer. Ça va prendre encore un petit bout de temps (avant de connaître l’échéancier et les coûts). Ce ne sera pas dans les premiers mois de la phase de codéveloppement, c'est certain», précise le dirigeant qui a pris la barre de VIA TGF en septembre après avoir dirigé l’Administration portuaire de Montréal (APM).