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Le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), Harley Lounsbury, peut poursuivre sa campagne électorale dans la circonscription de Matane-Matapédia.
La Cour supérieure a donné raison au candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), Harley Lounsbury, lui permettant ainsi de poursuivre sa campagne électorale dans la circonscription de Matane-Matapédia.
C'est ce qu'a annoncé le parti sur Twitter, mercredi soir.
Victoire! Les électeurs de Matane-Matapédia vont pouvoir exercer leur droit de vote et appuyer notre formation politique le 3 octobre prochain. Nous étions convaincus de notre position et les tribunaux nous donnent raison. Harley Lounsbury va poursuivre sa campagne!#PLQ #PolQc pic.twitter.com/PDgn9WzpIn
— Parti libéral du Québec (@LiberalQuebec) September 22, 2022
La Cour supérieure ordonne au Directeur général des élections de confirmer la candidature dans la circonscription de Matane-Matapédia.
La décision du juge Clément Samson est tombée mercredi soir. On peut y lire que le tribunal «ordonne au Directeur du scrutin de la circonscription de Matane-Matapédia de délivrer un avis de conformité de la candidature» de M. Lounsbury.
De plus, la cheffe libérale Dominique Anglade a rapidement réagi et a confirmé que son parti propose une équipe complète avec un total 125 candidatures «conformes» qui ont été déposées, en vue des élections provinciales en octobre prochain.
Je suis heureuse de la décision de la cour qui vient confirmer que nous avons bel et bien déposé 125 candidatures conformes. C'est une belle victoire pour la démocratie. Les électeurs libéraux de Matane-Matapédia vont pouvoir exercer leur droit de vote le 3 octobre prochain.
— Dominique Anglade (@DomAnglade) September 22, 2022
On apprend dans la brève décision de 14 pages que la raison invoquée par le directeur du scrutin de la circonscription Jeannot Michaud pour rejeter la candidature libérale repose sur l'absence de signature et d'initiales dans deux encadrés bien précis des documents officiels.
«Chacun des trois formulaires ''Désignation du ou des mandataires et serment des personnes ayant recueilli les signatures d'appui'' n'aurait pas été complété aux endroits prévus», peut-on lire.
Devant cette justification de refus, le PLQ et son candidat ont plaidé que «la nécessité, pour un mandataire qui recrute des électeurs [...] d'apposer deux fois sa signature et, en plus, ses initiales, n'est pas prévue à la Loi». Ils ont ajouté que le rejet d'une candidature pour cette simple raison était «déraisonnable» par rapport aux droits constitutionnels de M. Lounsbury.
Le juge Samson s'est rangé derrière les plaignants et a déterminé que le rejet de la candidature de M. Lounsbury «au motif que ses trois mandataires avaient omis de signer la déclaration de candidature est déraisonnable».
Avec les informations de la Presse canadienne